Blacksad, des polars noirs .. et poilants
Blacksad, des polars noirs .. et poilants
Univers
Présenté par Esta
[Voix off, un peu rauque] - L’affaire du Faucon maltais * était déjà tordue, mais on sentait bien que le chat ricain allait nous donner des lignes à retordre. L’atmosphère exhalait le film noir des années 50 avec des relents contemporains. Des junkies du jazz boucautés, des starlettes d’Hollywood refroidies, des jeux de chats et de souris entre commies* et nazis, des Strange Fruit* à la sauce Klan ou des écrivains au bout du rouleau sur une Route 66 Bis; tous les indices convergeaient.
Détective en costard aux bonds de panthère et au coeur de chaton, bête noire du milieu, Blacksad avait l’art de fourrer son museau blanc là où il ne fallait pas.
Son M.O.? Des principes de vie cabochés mais pas échaudés, un humour détaché et des poings toujours prêts.
Son point faible? Les victimes, surtout les belles gazelles.
Les empreintes des instigateurs, Juan Díaz Canales & Juanjo Guarnido, sont disséminées dans les parts d’ombre et de lumière insoupçonnées des personnages. Un vrai hit. Blacksad, drôle de zèbre peu circonspect, tigre qui ne proclame pas sa tigritude mais qui bondit sur les coupables ... ou doux matou fâcheusement chat noir ?
Blacksad - Juan Díaz Canales & Juanjo Guarnido - Dargaud
*Renseignements utiles : Le Faucon Maltais, titre culte des films noirs avec Humphrey Bogart, le détective laconique le plus emblématique du genre. Strange Fruit : noirs lynchés à des arbres, immortalisés par la chanson de Billie Holiday. Commies, surnom péjoratif des communistes.
Détective en costard aux bonds de panthère et au coeur de chaton, bête noire du milieu, Blacksad avait l’art de fourrer son museau blanc là où il ne fallait pas.
Son M.O.? Des principes de vie cabochés mais pas échaudés, un humour détaché et des poings toujours prêts.
Son point faible? Les victimes, surtout les belles gazelles.
Les empreintes des instigateurs, Juan Díaz Canales & Juanjo Guarnido, sont disséminées dans les parts d’ombre et de lumière insoupçonnées des personnages. Un vrai hit. Blacksad, drôle de zèbre peu circonspect, tigre qui ne proclame pas sa tigritude mais qui bondit sur les coupables ... ou doux matou fâcheusement chat noir ?
Blacksad - Juan Díaz Canales & Juanjo Guarnido - Dargaud
*Renseignements utiles : Le Faucon Maltais, titre culte des films noirs avec Humphrey Bogart, le détective laconique le plus emblématique du genre. Strange Fruit : noirs lynchés à des arbres, immortalisés par la chanson de Billie Holiday. Commies, surnom péjoratif des communistes.
Le privé, le poulet et la fouine
- John Blacksad, détective
- Smirnov, commissaire de police
- Weekly, journaliste.
T1 Quelque Part Entre les Ombres : Blacksad se lance après le meurtrier de son ancienne petite amie, star montante à Hollywood
Disparitions de femmes .. parfois fatales
‘Faut bien avouer, des gazelles, notre chat noir en a rencontrées, et pas piquées des hannetons. Notre matou fait partie de ces êtres sensibles à la vie et à la beauté malgré tous les enfers traversés. L’ennui avec les belles femmes, c’est leur tendance à disparaître. Dans la nature, de la vie des gens ou même pour de bon. Pour elles, pourtant, Blacksad se laisse aller à appliquer une justice disons .. personnelle.
Mais il lui faudra tout son flair pour démêler leur cas : héroïnes, victimes ou manipulatrices ? Entre une actrice hollywoodienne en quête de relations de toutes sortes (d’un peu trop de sortes), une intellectuelle romantique fricotant avec les ennemis du peuple, une mère qui ne signale pas la disparition de sa fille, une épouse de chef de police un peu trop encline à montrer patte blanche, une môme kidnappée ou une voyante de cirque pas très claire, Blacksad ne donne pas dans la simplicité.
De gauche à droite et de haut en bas, Natalia la star (T1), Alma l’écrivain (T3), Luanne, l’assistante du lanceur de couteau (T5), Dinah, une mère pas si éplorée (T2), Jézabel, la muse des blancs purs (T2) et Kayleigh, entraînée dans une sombre cabale (T2).
T2 Arctic-Nation : Blacksad doit retrouver une fillette du ghetto, dans l'ombre d'une vengeance mortelle et d'un groupuscule suprémaciste
Mais il lui faudra tout son flair pour démêler leur cas : héroïnes, victimes ou manipulatrices ? Entre une actrice hollywoodienne en quête de relations de toutes sortes (d’un peu trop de sortes), une intellectuelle romantique fricotant avec les ennemis du peuple, une mère qui ne signale pas la disparition de sa fille, une épouse de chef de police un peu trop encline à montrer patte blanche, une môme kidnappée ou une voyante de cirque pas très claire, Blacksad ne donne pas dans la simplicité.
De gauche à droite et de haut en bas, Natalia la star (T1), Alma l’écrivain (T3), Luanne, l’assistante du lanceur de couteau (T5), Dinah, une mère pas si éplorée (T2), Jézabel, la muse des blancs purs (T2) et Kayleigh, entraînée dans une sombre cabale (T2).
T2 Arctic-Nation : Blacksad doit retrouver une fillette du ghetto, dans l'ombre d'une vengeance mortelle et d'un groupuscule suprémaciste
Répliques cultes... Fans de Blacksad, à vous de jouer !
Dans tout polar, les répliques désabusées et les réflexions sur la noirceur de la vie sont presque aussi jubilatoires que le suspense.
Alors, saurez-vous retrouver les personnages blacksadiens auteurs de ces confessions, écrites noir sur blanc dans toute la série ?
Indices et réponses, plus loin dans cet univers
Alors, saurez-vous retrouver les personnages blacksadiens auteurs de ces confessions, écrites noir sur blanc dans toute la série ?
- “Parfois, quand j’entre dans mon bureau, j’ai l’impression de marcher dans les ruines d’une ancienne civilisation. Non à cause du désordre qui y règne, mais plus certainement parce que cela ressemble aux vestiges de l’être civilisé que je fus jadis.“
- “J’aime imaginer un monde juste, où même les puissants paieraient leurs fautes. Dans le fond, je suis un ingénu.”
- “Une étoile s’était éclipsée, abandonnant mon passé dans le noir, égaré quelque part entre les ombres. Et personne ne peut vivre sans son passé.”
- “Maintenant, le mal était fait et son précieux sang-froid tapissait le bureau.”
- “Chacun ses superstitions. Si vous le voulez bien, moi je peux vous offrir un dîner romantique. Le coup du Niagara me paraît un peu excessif pour un premier rendez-vous.”
- “Là dehors, se cachait le coupable de deux meurtres au moins : celui d’une personne et celui de mes souvenirs.”
- “Je ne crois pas qu’il existe un seul détective qui aime se faire ruiner l’imperméable.”
- “À en croire la presse mondaine, S. était bien des choses.. Riche, jeune, beau, dynamique, communiste de salon. Après un tel numéro, j’aurais ajouté une nouvelle épithète: sale con.”
- “J’ai préféré regarder ailleurs. Je ne voulais pas perdre tout ce que j’avais acquis, même si ça reposait sur le cadavre des miens.”
- “Il n’est absolument pas prouvé que le langage des mots soit le meilleur possible.”
Indices et réponses, plus loin dans cet univers
Les usual suspects, durs-à-cuire animaliers
Les polars hard-boiled sont plutôt américains et ancrés dans une réalité sociale plus ou moins sordide. Ils mettent en scène un héros détective blessé et blasé par la vie, à la morale flexible et confronté à la violence, la corruption, l’injustice ou au désir charnel. Les criminels sont dotés d’une âme en nuances de gris plutôt que strictement manichéenne.
Des physionomies assez troubles ....
Mais rarement ces durs-à-cuire ont été représentés en BD sous forme zoomorphe. La case est maintenant cochée, à dessein, dans le but avoué de faire passer informations et côté symbolique des personnages - tradition doublement fabuleuse s’il en est.
Cela dit, supposer un code animalier douce fourrure = gentils et écailles glissantes = méchants se révèlerait simpliste. L'espèce animale dans Blacksad reflète la personnalité, le type de personnage et le rôle dans l'H/histoire.
Les textures et expressions des “visages” sont d’un tel rendu humain que les personnages en ressortent plus vrais que nature. Régis Loisel et ses personnages de La Quête de l’Oiseau de Temps, ou le graphisme d’Alfonso Font, seraient coupables d'influences.
T3 Âme Rouge : Entre chasse aux sorcières, chasse au nazis et espionnage nucléaire, Blacksad risque de perdre son âme.
Cela dit, supposer un code animalier douce fourrure = gentils et écailles glissantes = méchants se révèlerait simpliste. L'espèce animale dans Blacksad reflète la personnalité, le type de personnage et le rôle dans l'H/histoire.
Les textures et expressions des “visages” sont d’un tel rendu humain que les personnages en ressortent plus vrais que nature. Régis Loisel et ses personnages de La Quête de l’Oiseau de Temps, ou le graphisme d’Alfonso Font, seraient coupables d'influences.
T3 Âme Rouge : Entre chasse aux sorcières, chasse au nazis et espionnage nucléaire, Blacksad risque de perdre son âme.
...Voire troublantes
Les suprématistes blancs sont par exemple dépeints en ours, renards et autres hermines soyeuses, tandis que les Black Claws, gang que l’on pourrait apparenter aux Panthères noires, sont tout de crin. Si les motards ovins style Hells Angels créent un décalage fascinant entre caractère docile et attitude rebelle, les doctes et paisibles hiboux de Los Alamos œuvrent à une paix explosive. Dans un autre style, le propriétaire du cirque prêt à tout pour des biftons est incarné par un koala, en réel contraste avec l’avocat style Breaking Bad, superbement gominé en hyène sympa.
En montant d’un cran historique, l’inévitable sénateur McCarthy est caricaturé en coq, Hitler en chat (hommage à Maus d’Art Spiegelman ?) et le peintre Mark Rothko en rat. Enfin, dans l’apothéose du road movie, l'album Amarillo est une révérence personnelle à la Beat Generation et au trio d’écrivains composé de Jack Kerouac (le lion Chad), Allen Ginsberg (le bison Abe) et William Burroughs (le flamant rose Billy).
T5 Amarillo : Deux poètes célèbres en mal d'inspiration partent en road trip déjanté et fratricide.
En montant d’un cran historique, l’inévitable sénateur McCarthy est caricaturé en coq, Hitler en chat (hommage à Maus d’Art Spiegelman ?) et le peintre Mark Rothko en rat. Enfin, dans l’apothéose du road movie, l'album Amarillo est une révérence personnelle à la Beat Generation et au trio d’écrivains composé de Jack Kerouac (le lion Chad), Allen Ginsberg (le bison Abe) et William Burroughs (le flamant rose Billy).
T5 Amarillo : Deux poètes célèbres en mal d'inspiration partent en road trip déjanté et fratricide.
Jeu des répliques cultes : indices
Blacksadiens, on vous aide.
- A endossé l’imper mythique après la seconde guerre mondiale (T1)
- Muselé par ses supérieurs, il se bat pour la justice, la vraie (T1)
- Éloges funèbres d’un ancien amour hollywoodien, part 1 (T1)
- A réglé son cas au coupable du meurtre de la starlette, avec sang-froid (T1)
- L’homme de la vie d’Alma, s’il l’emmène au Niagara (T3)
- Éloges funèbres d’un ancien amour hollywoodien, part 2 (T1)
- Après une attaque au couteau dans une ruelle remplie de brouillard (T1)
- Opinion instantanée d'un millionnaire philanthrope pro-atome (T3)
- Confesse musicalement sa connaissance d'un empoisonnement à grande échelle en Louisiane (T4)
- Un bison poète trop futé (T5)
Les circonstances des crimes
Dans Blacksad, les meurtres trouvent bien leurs sources dans les heures noires des États-Unis, dans des évènements aux ambiances fortes et aux ressorts dramatiques qui ne peuvent que faire réagir. Le contexte social des USA particulièrement riche dans les années 50 se situe au cœur des trames … et des drames.
Plutôt que des cours d’histoire, on vous livre quelques indices :
Plutôt que des cours d’histoire, on vous livre quelques indices :
- Le Faucon Maltais (1930 et 1941), sur les puissants intouchables (à comparer avec la tortue du T1)
- Laura (1944), une mondaine attirante provocant bien des jalousies (à rapprocher du meurtre de la starlette, T1)
- Mississippi Burning (1988), sur la ségrégation raciale et le Klu Klux Klan (thème central du T2)
- Le Criminel (1946), sur la traque de criminels de guerre allemands et leur nouvelle vie aux USA (cf T3)
- Dalton Trumbo (2015), réalisateur américain inscrit sur la liste noire anti-communiste (cf. la chasse aux sorcière du T3)
- Les Enchaînés (1946), histoire d'espionnage mêlant anciens nazis et le trafic du minerai de la bombe atomique (cf. le T3)
- New Orleans (1947), Louis Amstrong et Billie Holiday dans un film musical (cf. le groupe de musiciens du T4)
- Billie Holiday, Une Affaire d’Etat (2021), quand musique et drogues ne font pas bon ménage (cf. le destin de Fletcher dans le T4)
- On the Road (1957 + 2012), de Jack Kerouac, qui a inspiré le road trip, l’histoire du rouleau et celle du verre sur la tête du T5
- Echappée sauvage (1953), pour Marlon Brando dans une bande de motards (T5)
L’âme qui s’égoutte
La musique est très présente dans la série et notamment dans L'Enfer, le silence qui se déroule à La Nouvelle-Orléans, scène musicale et d’empoisonnements de toutes sortes.
“I'm going down to the cemetery 'cause the world is all wrong down there with the spooks, to hear 'em sing my sorrow song”..
Le blues, c’est l’âme qui s’égoutte, selon Marc Dugain. Alors, égouttons la playlist. Certaines versions ultérieures ne dénoteraient pas!
T4 L'enfer, le silence : Quand Blacksad se retrouve dans les eaux troubles du vaudou, drogues frelatées et jazz à la Nouvelle-Orléans
“I'm going down to the cemetery 'cause the world is all wrong down there with the spooks, to hear 'em sing my sorrow song”..
Le blues, c’est l’âme qui s’égoutte, selon Marc Dugain. Alors, égouttons la playlist. Certaines versions ultérieures ne dénoteraient pas!
- Cemetery Blues, titre de Bessie Smith
- Strange Fruit, composé par Abel Meeropol et enregistré par Billie Holiday
- That Old Black Magic, titre de Johnny Mercy et Harold Arlen
- Devil’s Gonna Git You, titre de Bessie Smith
- Summer Time (and the Living is easy), composé par George Gershwin
- Hit That Jive, Jack, écrit par Johnnie Alston et Skeets Roberts
- Route 66 (Get your Kicks on), de Bobby Troup
T4 L'enfer, le silence : Quand Blacksad se retrouve dans les eaux troubles du vaudou, drogues frelatées et jazz à la Nouvelle-Orléans
Armes graphiques de prédilection
Pour amener un contexte de films ou de romans noirs dans la bande dessinée, Juanjo Guarnido a affuté ses armes :
- Des cadrages cinématographiques et plongées époustouflants
- une lumière qui casse les codes de la tension dramatique
- des mouvements que ne renieraient pas certains mangaka
- des couleurs fortes et symboliques, notamment au niveau des couvertures. La 1ère, Quelque Part Entre les Ombres, est noire, en hommage aux polars du même acabit. La 2ème, Arctic Nation, blanche comme neige, symbolise racisme et suprémacisme. La 3ème, Âme rouge, aborde communisme et chasse aux sorcières. La 4ème, bleue, L’enfer, Le Silence, rend hommage au blues et jazz de la Nouvelle-Orléans. Quant à la 5ème, Amarillo (jaune en espagnol) s’est imposé comme une évidence chromatique, pour le plus grand bonheur des habitants d’une petite ville texane.
Les instigateurs, de sacrés complices
Oui, bien sûr, il faudrait signaler la passion pour la BD franco-belge d’un Juan Díaz Canales enfant avant qu’il n'intègre une école d’animation à Madrid. Ou bien la furie des polars, de la beat generation, des US de ces années-là et de l’album Gentlemind. Et son idée de génie quand il a créé le personnage de Blacksad et lancé “une expérience narrative en mélangeant un genre ancien, celui des fables et un genre moderne, le polar”.
Il nous faudrait également citer les duels d’éloquences entre Humphrey Bogart et Lauren Bacall dans Le Grand Sommeil comme inspiration des dialogues canalesiens.
Naturellement, il faudrait mettre en avant la rencontre avec l’auteur de l’excellentissime Les Indes Fourbes et une amitié indéfectible.
Graphiquement parlant, la préface de Régis Loisel nous met la puce à l’oreille.
Extraits choisis : “Ce n’est pas tous les jours qu’on a l’honneur et le privilège de parler d’une bande dessinée aussi racée… En tant que dessinateur, j’en ai pris plein les mirettes. C’est beau, c’est fort, c’est vivant, c’est original, tout est là. L’ambiance, les couleurs, les cadrages, les gueules, les dialogues… Tout pour perpétuer cette bonne vieille tradition du polar. Nos deux auteurs sont Espagnols. J’ai eu le plaisir de côtoyer Juanjo Guarnido. Et, non content d’être un dessinateur hors pair, le bougre est désarmant de gentillesse et de modestie. [Cette première bande dessinée], ça va faire mal, très mal !”
PS: Une mention toute spéciale et un énorme merci à Guznag, pour avoir autorisé la reproduction dans cet univers du superbe portrait des autores de Blacksad, Guarnido & Diaz Canales.
Pour en savoir plus sur ce dessinateur suisse de talent, c’est ici : https://guznag.com/
Il nous faudrait également citer les duels d’éloquences entre Humphrey Bogart et Lauren Bacall dans Le Grand Sommeil comme inspiration des dialogues canalesiens.
Naturellement, il faudrait mettre en avant la rencontre avec l’auteur de l’excellentissime Les Indes Fourbes et une amitié indéfectible.
Graphiquement parlant, la préface de Régis Loisel nous met la puce à l’oreille.
Extraits choisis : “Ce n’est pas tous les jours qu’on a l’honneur et le privilège de parler d’une bande dessinée aussi racée… En tant que dessinateur, j’en ai pris plein les mirettes. C’est beau, c’est fort, c’est vivant, c’est original, tout est là. L’ambiance, les couleurs, les cadrages, les gueules, les dialogues… Tout pour perpétuer cette bonne vieille tradition du polar. Nos deux auteurs sont Espagnols. J’ai eu le plaisir de côtoyer Juanjo Guarnido. Et, non content d’être un dessinateur hors pair, le bougre est désarmant de gentillesse et de modestie. [Cette première bande dessinée], ça va faire mal, très mal !”
PS: Une mention toute spéciale et un énorme merci à Guznag, pour avoir autorisé la reproduction dans cet univers du superbe portrait des autores de Blacksad, Guarnido & Diaz Canales.
Pour en savoir plus sur ce dessinateur suisse de talent, c’est ici : https://guznag.com/
Alors, Tout Tombe
Après 10 longues années interminables, Blacksad revient enfin sous les projecteurs, avec un diptyque bravant la pègre, le théâtre et la construction du métro new-yorkais. Les premières planches, disponibles en couleurs sur le compte Instagram des éditions Dargaud, dévoilent Blacksad et Weekly se délectant d’une représentation en plein air mais non autorisée de La Tempête de Shakespeare. Shakespeare in the Park est une institution culturelle à New York ainsi qu’ailleurs dans le monde. Certains spécialistes recommandent de lire La Tempête à la lumière des débuts de l’implantation coloniale anglaise en Amérique.
Quelle relation avec notre matou, me direz-vous ? Et qui est Salomon, l’ambitieux bâtisseur dont on peut supposer (et se tromper aussi) qu’il est la silhouette dominant le pont … et de là même la ville ?
Début de réponse le 1er octobre 2021 !
Quelle relation avec notre matou, me direz-vous ? Et qui est Salomon, l’ambitieux bâtisseur dont on peut supposer (et se tromper aussi) qu’il est la silhouette dominant le pont … et de là même la ville ?
Début de réponse le 1er octobre 2021 !