Commencez une seconde vie dans les mangas Isekai !

Commencez une seconde vie dans les mangas Isekai !

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Présenté par Sachan

Genre très apprécié aussi bien au Japon qu'en France, il est bien plus ancien qu'on pourrait le croire puisque le précurseur n'est autre que Alice au pays des Merveilles de Lewis Caroll. Avec énormément de sous-genres, l'isekai est très varié avec des codes bien précis : l'invocation ou bien la réincarnation du personnage principal dans un autre monde, ceux sont les deux catégories principales. L'Isekai touche tout le monde, enfants et adultes, il peut exister aussi bien sous forme de shojo que de shonen ou bien seinen. Les premiers grands classiques du genre sous forme de manga ou japanimation dans les années 90 sont entre autres “Fushigi Yugi”, Vision of Escaflowne ou bien Le voyage de Chihiro. Mais il aura fallu attendre 2012 pour que l'Isekai explose définitivement au grand jour avec Sword Art Online. Depuis, les auteurs ne cessent d'innover et nous faire voyager vers de nouvelles contrées, dans un monde parallèle, dans le passé, le futur, un conte ou bien dans un univers numérique...
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*Isekai… Ise-quoi ? Mais qu’est-ce que c’est que ça ?

Si vous n’y comprenez rien, vous n’avez aucune idée de ce que veut dire ce terme, c’est par ici ! Tout d’abord, pour bien comprendre de quoi on parle, “Isekai” se traduit littéralement par “autre monde”, ce qui condense assez simplement le principe de ce genre qui consiste à voir le protagoniste qui est transporté, piégé ou bien réincarné dans un autre monde. Cela peut aussi bien être dans un monde fantaisiste que numérique, mais toujours autre que la Terre et avec l’idée que le protagoniste recommence à zéro, comme si on lui offrait une seconde chance. Deux catégories principales existent dans l’isekai : la réincarnation et l’invocation. La réincarnation, comme le sous-entend son nom, se base sur une personne décédée qui se retrouve dans un autre corps dans un autre monde avec ses souvenirs passés (“Otome Game”, “Mushoku Tensei”). L’invocation est tout simplement le transfert d’une personne telle qu’elle est vers un autre monde dans un but bien précis (“Re:Zero”, “The Rising of the Shield Hero”). Mais certaines séries, comme “Konosuba”, mixent les deux catégories montrant que l’isekai est en constante évolution et loin de disparaitre.
The Ride-on King

Magic Knight Rayearth

Premier du genre Isekaï publié en France, Magic Knight Rayearth est avant tout le premier grand succès des CLAMP chez nous. Avec une histoire assez simple, rappelant celle des jeux RPG en vogue à l'époque (Dragon Quest / Final Fantasy), on accroche rapidement à l'histoire de trois collégiennes aspirées vers un monde parallèle afin de le sauver d'une destruction certaine. Elles doivent, grâce à des pouvoirs magiques et à leur amitié, combattre les forces du mal et sauver la Princesse prisonnière de l'ennemi. Entre combats épiques, romances impossibles et secondes chances, tous les ingrédients sont réunis pour être un véritable carton qui va inspirer bien des générations. 
Magic Knight Rayearth

Les Précurseurs

Le genre Isekaï se démocratise durant les années 90 avec des portes étendards tous connus, mais surtout grâce aux versions animées chez nous. Les 12 Royaumes, Vision of Escaflowne, Inu Yasha ou encore El Hazard, ces séries ont marqué la génération Dorothée, qui en grandissant voulait quelque chose de différent, du fantastique avec des enjeux plus complexes et sombres. En parallèle, les versions papiers sont principalement des shojo en France, l’isekaï ne parle pas encore au grand public et c’est la qualité de la romance, ainsi que les grands noms du genre (CLAMP, Yû Watase, Rumiko Takahashi) qui en ont fait des cartons auprès des français.

Fushigi Yugi

Second grand représentant des débuts de l'Isekaï, Fushigi Yugi est un shojo qui a bercé l'enfance d'énormément de passionnés de manga, tout autant que de nombreux mangakas de la nouvelle génération. Créé par un mastodonte du shojo, Yû Watase, on suit les aventures de Miaka, une collégienne tête brûlée qui se retrouve aspirée par un livre mystérieux et ancien avec sa meilleure amie, alors qu'elle était censée révisée pour ses examens d'entrée au lycée. Seule et perdue dans un monde ressemblant étrangement à la Chine ancienne, elle va faire face à de nombreux obstacles liés à sa nature de prêtresse sacrée d'un des quatre Dieux: le phénix Suzaku. Yui se retrouve aussi dans une situation similaire dans un pays rival et une guerre sans merci qui va faire un grand nombre de victimes va faire rage, avec pour but l'avènement d'un des Dieux. En ce qui concerne les deux amies, cette opposition est le moyen de voir celle qui obtiendra le cœur du beau Tamahome et de rentrer chez elles. Amour, amitié, violence, trahison, Yû Watase n'y va pas avec le dos de la cuillère avec cette incroyable épopée.
Fushigi Yugi

La Réécriture d’autres oeuvres

Alice au pays des Merveilles de Lewis Caroll ou bien Le Magicien d’Oz de L. Frank Baum sont considérés comme les deux premières œuvres du genre “isekai” et il n’est donc pas étonnant de les voir adaptées en manga à toutes les sauces. Les aventures d’Alice restent le thème préféré des réécritures, pourtant un nouvel angle semble avoir le vent en poupe ces dernières années : une nouvelle version des grands titres du manga version isekai. Le principe est assez simple, un fan de la série décède et se réincarne sous l’apparence d’un personnage de son histoire favorite. Que ce soit Dragon Ball ou bien City Hunter, le protagoniste sachant exactement tout ce qui va se produire, va tenter de changer les évènements afin de sauver telle ou telle personne et donc créer un avenir alternatif.

Snow White & Alice

Alice au pays des Merveilles” étant la première œuvre isekai, il n’est pas rare d’en retrouver une multitude de réécritures, mais avec “Snow White & Alice”, on atteint le sommet de la folie et de l’originalité. Mélangez l’univers fou fou d’Alice avec des personnages de “Blanche Neige et les sept nains”, le tout avec des envies meurtrières, des enjeux importants et de la stratégie rappelant les échecs, vous obtiendrez ce shojo hors normes. Blanche Neige est maltraitée depuis toujours, pourtant elle garde foi en l’Humanité et l’amour de toutes les créatures animales. Miroir prenant pitié d’elle, il la transporte dans un autre monde en lui soumettant l’ultimatum de faire d’Alice le Roi de celui-ci sous peine de ne jamais rentrer chez elle. Les personnages sont hauts en couleurs avec des caractères très forts, souvent sadiques et violents. On est bien loin des versions édulcorées de Disney et de ce qu’on trouve habituellement dans les shojos ou bien les isekai plus classiques, ce qui en fait un manga intéressant qu’il faut vraiment découvrir.
Snow White & Alice

Dragon Ball Extra - Comment je me suis réincarné en Yamcha

"Dragon Ball Extra - Comment je me suis réincarné en Yamcha" sort vraiment du lot dans le genre Isekai puisqu'il s'agit d'une réécriture d'un manga culte connu de tous : "Dragon Ball". Sa particularité reste tout de même avec son angle assez original en choisissant un fan lambda de la série, monsieur tout le monde, qui se retrouve dans le corps d'un personnage quelconque et qui revit toutes les grandes scènes en ayant le savoir omniscient de tout ce qui va se produire. Avec cette intrusion, Yamcha va passer du looser lourdaud au héros charismatique qui règle les problèmes les uns après les autres. De plus, le mangaka respecte l'ambiance et l'humour d'origine créé par Akira Toriyama, ce qui est en fait une œuvre intéressante et bien réalisée qui ravira tout le monde.
Comment je me suis réincarné en Yamcha !

*CLAMP : Les Reines sans partage du manga

CLAMP est un collectif de onze mangakas uniquement composé de femmes qui avait pour vocation de créer des doujinshi (le fanfiction version manga) de leurs séries favorites au début des années 80. En 1987, elles ne sont plus que quatre et dessinent enfin leur première œuvre originale, mais il faudra attendre 1989 pour signer leur premier succès avec RG Veda. S'enchaînent alors des années prolifiques où le nom de CLAMP est sur toutes les lèvres jusqu'à atteindre les sommets avec Card Captor Sakura en 1996 et Code Geass Lelouch en 2006 qui leur a ouvert les portes de la japanimation. Leur talent n’est plus à démontrer, aucun thème ne leur est interdit, même l'isekai qu’elles ont en quelque sorte mis sur le devant de la scène avec Magic Knight Rayearth mais pas seulement ! Miyuki-chan in Wonderland est un manga anthologique avec des codes de l’isekaï,mettant en avant Miyuki dans plusieurs aventures similaires à celles d’Alice au pays des Merveilles. Le dernier en date reste l’incroyable Tsubasa Reservoir Chronicle qui pousse le concept d’isekaï à son paroxysme en utilisant toutes leurs œuvres précédentes comme décors et avec le duo Shaolan/Sakura en protagonistes qui vont de monde en monde.

CLAMP

Un autre monde numérique

Sous-genre de l’isekai débuté par “Digimon”, il lui faudra attendre l'expansion d’internet et du monde connecté dans sa globalité pour gagner en crédibilité et intérêt chez le lecteur. Ce qui fait de “Sword Art Online” le véritable premier gros succès du principe de monde numérique. Depuis on compte par dizaines les histoires similaires, “Log Horizon”, “Overlord”, “No Game, No Life”, “Infinite Dendogram”, ils ont tous pour point commun que le transfert dans le monde parallèle se fait par la passerelle d’un jeu vidéo. Qui n’a pas rêvé de se retrouver immergé à 100% dans son jeu favori ? Enfin tant que cela n’a pas de répercussions mortelles…

Amatsuki

A prime abord, Amatsuki ne semble pas être un Isekai et pourtant il en réunit tous les codes avec un protagoniste emporté dans un monde parallèle, qu'il se retrouve avec des dons particuliers afin de pouvoir sauver le dit monde et que c'est en quelques sortes une seconde chance pour Tokidoki qui vivait une vie terne jusqu'à présent. Takayama Shinobu maîtrise son sujet et attaque le genre isekai avec un nouveau concept de niche à l'époque : celui des mondes virtuels. La force d'Amatsuki reste tout de même son univers riche en constante évolution avec des personnages forts et un mystère en fil rouge qui tient en haleine le lecteur. Passé ou présent, monde réel ou virtuel, bien ou mal, les différents opposés s'affrontent avec un Tokidoki déroutant et attachant en plein cœur de la tempête.
Amatsuki

Log Horizon - La brigade du vent de l'ouest

A l'instar de Sword Art Online, l'univers de Log Horizon est l'image de proue de la nouvelle génération d'isekai qui se sont attaqués au concept de monde virtuel comme base de l'histoire. Les personnages se retrouvent enfermés dans un jeu sans aucune raison apparente et ils doivent combattre pour survivre. Chaque mort a pour conséquence la perte d'une partie de la mémoire du personnage, ce qui va pousser chacun à s'entraider. Dans Log Horizon - La brigade du vent de l'ouest, on suit les pérégrinations de Sojirô, un des personnages phares de la série d'origine qui a pour particularité, en plus d'être accro aux combats, d'être à la tête d'une guilde composée uniquement de femmes en dehors de lui-même. Cette série est donc un complément de Log Horizon, mais elle a le mérite d'apporter beaucoup d'informations sur le quotidien des personnages en parallèle de l'histoire principale sur fond de tranches de vie humoristiques et rythmées.

Log Horizon

L’Invocation

Le genre isekaï se divise en deux principales catégories, celle de la réincarnation et celle de l’invocation. Alors que la première est la plus courante de nos jours, l’invocation était le choix favori lors des débuts du genre dans les années 80-90. Il faut dire que c’est bien plus alléchant d’être transporté dans un autre monde, plutôt que de devoir mourir pour y aller. Mais ce sous-genre n’a pas disparu pour autant, certaines séries actuelles ont réussi à sortir leur épingle du jeu avec pour base l’invocation, réussissant à créer des univers originaux, très riches et passionnant comme A Fantasy Lazy Life ou alors plutôt loufoque comme Les racailles de l’autre monde et Cautious Hero

A Fantasy Lazy Life

Titre beaucoup plus mature que ce que l'on trouve habituellement dans le genre Isekai, A Fantasy Lazy Life se base sur le principe d'invocation vers un autre monde fantastique peuplé de créatures étranges, où la magie et les combats à l'épée sont la norme. Zenshiro se retrouve alors avec un choix digne d'un fantasme pour plus d'une personne : celui d'accepter la requête d'Aura, l'épouser afin de régner et protéger le royaume de Capua à ses côtés. Un peu comme dans Games of Throne, il y a un énorme aspect géopolitique avec des enjeux plus complexes qu'une simple création de harem et destruction du mal. A chaque tome, l'intrigue s'enrichit avec de nouveaux territoires, combats ou royaumes, des obstacles que Zenshiro surmontent grâce à son savoir obtenus dans notre monde. Bien loin des stéréotypes, A Fantasy Lazy Life est probablement le parfait représentant du renouveau continuel d'un style que tout le monde voyait vite devenir redondant.
A Fantasy Lazy Life

Legendary Love

Digne successeur de "Fushigi Yugi", "Legendary Love" reprend beaucoup de codes du grand classique du shojo et de l'isekai des années 90. Saki est une lycéenne à la force surhumaine qui a été élevé par sa mère célibataire qui est passionnée par les vieilles légendes chinoises. Un jour, elle se retrouve aspiré dans un parchemin de sa mère et est transportée dans le monde de Hoshin Engi où elle fait la rencontre de Shiga, un ermite beau gosse allergique à la gente féminine qui va changer sa vie à jamais. En cherchant un moyen de rentrer chez elle, Saki va se trouver elle-même ainsi que le grand amour, tout en faisant de belles rencontres en chemin. Joli visuellement et avec une histoire de qualité, "Legendary Love" est une bonne petite histoire courte pour se mettre au genre isekai sans se prendre la tête.
Legendary Love

Les nouveaux classiques du genre

Avec le grand nombre de manga qui sortent mensuellement, il n’est pas rare d’en trouver 4-5 nouveautés qui sont des isekai. Il est difficile de faire le tri, pourtant certains sortent du lot soit par leur originalité, soit par la qualité de leur intrigue et qui font tout simplement le buzz grâce à un anime de qualité. Quatre séries font parler d’elles récemment, certaines depuis plusieurs années même, elles sont sans contexte parfaite pour débuter ce genre prolifique. Elles représentent la diversité du genre allant de la réincarnation à l’invocation en passant par le monde numérique, alors si vous ne savez toujours pas par quel bout prendre l’univers de l’isekai, cette petite sélection est parfaite pour débuter et découvrir cet univers varié et fourni.

Moi, quand je me réincarne en slime

Le gros nouveau phénomène de l'isekai de ces dernières années, Moi, quand je me réincarne en slime est un must-read du genre aussi bien à cause de son histoire originale bien ficelée, que ses personnages charismatiques ou son chara-design léché. Satoru, qui est une personne des plus banales, décède tragiquement en protégeant un collègue et se réincarne dans le corps d'un slime, le monstre le plus faible et inintéressant existant dans la culture geek. Il en faut plus pour décourager la petite boule bleue renommée Limule par un puissant dragon, qui va se transformer en créature respectée et crainte de tous. Celui qui était un simple japonais comme tant d'autres, va devenir la lueur d'espoir d'une nation de monstres qui vont se révéler être bien plus humains, honorables et dignes de confiance que les êtres humains eux-mêmes.
Moi, quand je me réincarne en slime

The Ride-On King

Vous prenez une parodie de Vladimir Poutine sous stéroïdes, vous le balancez dans un monde à la Seigneur des Anneaux et vous obtenez The Ride-on King, une histoire loufoque au possible qui ne se prend absolument jamais au sérieux, ou presque. Ploutinov qui est le Président à vie de la Prussie, passionné par le fait de monter tout ce qui est possible, allant d'un simple tigre à un missile en plein vol, se retrouve transporté dans un monde fantastique où il ne risque pas de s'ennuyer avec une pléthore de nouvelles créatures à dompter. Malgré une ambiance folle, avec des personnages complètement tordus, au point où Ploutinov apparait normal et décent, Yasushi Baba aborde des thèmes durs comme la xénophobie, l'esclavage, le viol ou la corruption.
The Ride-On King

So I'm a Spider, So What?

So I'm a Spider, So What? est une série dans la lignée de Moi, quand je me suis réincarné en Slime qui prend à contrepied le genre de l'isekai avec un protagoniste qui se retrouve dans le corps d'un monstre et nous pas d'un humain potentiellement le héros, la sainte ou le sage. On est très loin des stéréotypes, surtout que l'araignée n'a pas de nom, elle parle un langage moderne avec des références de pop-culture que tout le monde connaît et l'univers l'entourant est très riche, en constante évolution. De plus, avec une ambiance humoristique, des codes rappelant les RPG et tout un tas de mystères à résoudre, tout est réuni pour faire de cette série un véritable carton !
So I'm a Spider, So What?

World Trigger

Très grand succès de ces dernières années, beaucoup ignorent que World Trigger est un isekai avec tous les codes bien présent : un monde parallèle, un personnage qui est transporté dans un autre monde et une possibilité de seconde chance. C'est le personnage de Yuma qui coche toutes ces cases puisqu'il vient justement sur Terre depuis un monde parallèle afin de trouver un moyen de mettre fin à la guerre, tout en se rachetant d'une erreur qu'il a commise. Les Neighbors, des créatures étranges qui viennent du monde de Yuma, attaquent la Terre et ses habitants, mais un groupe de combattants, le Border, s'oppose à eux et protège les civils. Yuma fait la rencontre de Mikumo et ensemble ils vont grimper les échelons du Border afin de réaliser leur but. On est loin des stéréotypes du genre, certains diront que c'est plus un shonen de SF, mais ça n'en reste pas moins un isekai.
World Trigger

FUSE : La nouvelle poule aux œufs d’or de l’isekai ?

Romancier assez mystérieux qui reste dans l’ombre, le créateur de Moi, quand je me réincarne en slime (abrégée Tensura) fait partie de cette nouvelle génération d’auteurs de Light Novel qui perce avant tout sur internet. Ce modèle de réussite est courant pour les histoires isekai qui voient avant tout le jour sous forme de roman (principalement sur des forum) et non de manga. FUSE a vu Tensura adapté en manga seulement un an après ses débuts, ce qui est signe de son talent, et depuis il a même eu droit au Graal, la version animée. Jamais de repos, même après avoir fini la version web de Tensura, il a décidé de la poursuivre sous forme de Light Novel avec certaines modifications. Il a aussi tout un tas de spin-off en partenariat avec différents mangakas en cours, dont Moi, quand je me réincarne en Slime - Comment vivre chez les Monstres avec Sho Okagiri qui arrive prochainement en France.
Fuse

Chronologie de l’Isekai

  • 1865 : Publication d’'Alice au pays des Merveilles de Lewis Caroll, oeuvre considérée comme étant la première œuvre du genre isekai tous pays confondus
  • 1975 : Influencé par la fantasy et la mythologie occidentale, Haruka Takachiho publie Isekai no Yûshi qui deviendra l’oeuvre de référence du genre avec le thème d’invocation vers un autre monde
  • 1991 : Sortie du premier volume de Les Douze Royaumes écrit par Fuyumi Ôno et illustré par Akihiro Yamada qui va mettre le genre isekai sous les feux des projecteurs japonais
  • 1992 : Yû Watase commence la publication de Fushigi Yugi qui durera 4 ans et comptera au total 18 volumes, ainsi que des spin-offs.
  • 1993 : Début de la publication de Magic Knight Rayearth des CLAMP qui aura rapidement une version animée, ainsi qu’une seconde partie pour le manga en 1995
  • 1995 : El Hazard - Le monde Merveilleux est le premier anime de type isekai à dépasser les frontières nippones
  • 1999 : Digimon apparaît sur le petit écran pour faire concurrence à “Pokémon” et plante les germes du concept d’un monde numérique
  • 2000 : Début du manwha Yureka qui tente le concept d’être transporté dans un jeu vidéo grâce à un casque VR mais qui ne rencontrera pas le succès mérité au niveau international
  • 2001 : Sortie du Voyage de Chihiro de Hayao Miyazaki, film d’animation qui va marquer toute une génération et présenter le genre de l’isekai au monde entier
  • 2004 : Création de la plateforme Shôsetsuka no Narô qui permet à n’importe qui de publier ses romans et va être l'instigateur de l’expansion du genre isekai avec les success story de Log Horizon, Moi, quand je me réincarne en Slime ou Arifureta entre autres
  • 2009 : Publication du premier tome Light Novel de Sword Art Online de Reki Kawahara et abec, qui est un carton instantané et lance la mode des web novel
  • 2010 : Premier succès de la plateforme Shôsetsuka no Narô, Log Horizon est la deuxième grande série à surfer sur le principe de monde virtuel
  • 2012 : La version animée de Sword Art Online voit le jour et fait exploser le genre isekai au niveau international
  • 2013 : Adaptation en manga de Zero no Tsukaima de Noboru Yamaguchi, série à succès au Japon qui s’arrêtera malheureusement deux tomes avant la conclusion
  • 2014 : Succès immédiat pour Moi, quand je me réincarne en slime de FUSE et Mitz Vah qui revisite les codes de l’isekai avec une réincarnation dans le corps d’un monstre
  • 2016 : Interdiction de présenter des œuvres de type isekai dans le concours de nouvelles du Bungaku Free Market à cause du trop gros nombre de séries déjà sur le marché. Idée reprise par Kodansha pour son concours l’année suivante.
  • 2019 : Création de l’anime Isekai Quartet qui est un crossover entre des grands noms du genre (Konosuba Overlord, Re:Zero et Tanya, the Evil)
  • 2021 : Sorties françaises de “The Ride-on King”, “Otome Game” et “Les racailles de l’autre monde”, des isekais précurseurs de nouveaux thèmes dans le genre et qui sont d’ores et déjà des classiques