Nos Premières fois... les BD, mangas de notre enfance

Nos Premières fois... les BD, mangas de notre enfance

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Les albums qui ont marqué notre enfance
Souvenirs et conseils de Super Lectrices et Lecteurs

La Diligence Lucky Luke Morris Goscinny
Les bandes dessinées ont la particularité d’être à la fois lues et regardées. Ainsi, la première fois que j’ai parcouru la totalité des phylactères de Tintin en Amérique, je me suis rendu compte que ce n’était pas la même histoire que celle que j’imaginais en regardant seulement les images. Cette anecdote montre combien les BD sont idéales pour les jeunes lecteurs, heureux de pouvoir se raccrocher aux images quand la lecture fatigue.
C’est peut-être pour cela que, grands ou petits lecteurs, nous avons tous passé pendant nos jeunes années, des heures merveilleuses sur nos albums, en s’arrêtant sur une case, en revenant de quelques pages pour relire un extrait ou simplement en feuilletant pour profiter du graphisme. On a aussi lu et relu certains albums (au point que les pages se détachent) tout en gardant le même plaisir à chaque lecture.
Ces livres sont devenus nos madeleines de Proust, que ce soient des albums lus très jeunes, des séries interminables ou des one-shots improbables. Ils nous rappellent souvent des moments magnifiques vécus en famille, des instants de partages à la bibliothèque ou des heures solitaires dans une chambre aux étagères débordantes d’illustrés.
Dans ce dossier, les Super Lecteurs souhaitent partager avec vous un album qui a marqué leur enfance. Ils espèrent partager avec vous l’émerveillement qu’ils ont connu quelques années plus tôt en espérant réveiller en vous un souvenir identique. Bonne lecture !
Un univers collaboratif proposé par Filaire
La Diligence
La Diligence Lucky Luke Morris Goscinny
Mafalda

Mafalda de Quino. Souvenir de 1ère lecture de LaMelys

Nous étions faites pour nous rencontrer, Mafalda et moi ! Petite fille de la classe moyenne vivant avec ses parents, schéma classique du papa qui travaille et de la mère au foyer. BD plutôt politique dénonçant le contexte social de l’Argentine mais écrite avec humour et brio ! Mafalda entourée d’une bande d’amis assez caricaturale entre le rêveur, le capitaliste, la fille indépendante mais qui rêve d’un mari riche. C’est à travers le regard de Mafalda qui mène une réflexion sans cesse sur le monde et surtout sur l’être humain avec un sarcasme poignant et cette légèreté d’une enfant, qu’on sourit, rigole sans oublier le message qui en découle !
Quino fut ma porte d’entrée dans le 9ème art, nous nous retrouvons régulièrement avec Mafalda depuis une trentaine d’années avec un certain Gaston qui s’invite également car ces 2 là, sont mes premiers pas d’amour dans les bulles.
Un souvenir de LaMélys
Mafalda T1
La vallée des bannis Spirou et Fantasio Tome  Janry

Spirou et Fantasio, La vallée des bannis, de Tome et Janry. Souvenir de 1ère lecture de BDécouverte

Spirou et Fantasio se retrouvent dans une mystérieuse vallée où bon nombres de créatures imaginaires font leurs apparitions. La plus insignifiante se révèle être la plus dangereuse, un moustique qui rendra fou Fantasio et son célèbre "magaziiiine"!
Un souvenir de BDécouverte
La vallée des bannis
les schtroumpfs Cosmoschtroumpf  Peyo

Le Cosmoschtroumpf de Peyo (1970). Souvenir de 1ère lecture de Filaire

Lorsqu’un des schtroumpfs décide de concrétiser son rêve en construisant une fusée à pédales pour aller sur la lune, c’est tout le village qui se mobilise pour rendre ce rêve accessible. Une aventure passionnante et une leçon de vie en commun qui m’a aidé à grandir.
Un souvenir de Filaire
Le Cosmoschtroumpf
Hercule Bd Yannick Pif Gadget

Hercule, bazar de grumlot ! De Yannick. Souvenir de 1ère lecture de Sorcered

Ma famille était trop pauvre pour m’abonner à Pif Gadget, donc je profitais d’un voisin qui l’achetait régulièrement pour ses mômes, qui n'étaient pas du tout intéressés. Le climat dans la cour de récré n'était pas des plus joyeux pour le plus petit ET le plus maigre garçon du quartier (moi), donc mes héros préférés étaient les justes - Rahan, Doc Justice, Teddy Ted… mais c’est Hercule qui m’a appris qu’il faut toujours sourire, toujours lutter pour sa cause, et toujours tomber sur ses pattes.
Un souvenir de Sorcered

Hercule, bazar de grumlot !
Gaston Franquin humano-diversité

Gaston T8 Rafales de gaffes, de Franquin. Souvenir de 1ère lecture d'Esta

Gaston était celui qui me faisait hoqueter de rire la nuit lorsque je rajoutais des couvertures pour ne pas laisser filtrer la lumière de ma lampe de poche bien après l’heure du coucher. Gaston est probablement le premier anti-héros de la BD. «Contrairement aux héros, il n'aurait aucune qualité, il serait con, pas beau, pas fort. Ce serait un héros sans emploi, un héros dont on ne voudrait dans aucune bande dessinée tellement il serait minable», dit un jour Franquin. Son look un peu beatnik, les contrats jamais signés avec monsieur De Mesmaeker, les boules de nerfs à vif des collègues du protégé du patron, son attitude écologique bien avant l’heure. Puis vint le passage de l’indolent au génie incompris. Le bricoleur et inventeur remarquable dont le talent le plus fou consiste à rêver (puis à échouer) les idées les plus farfelues.. Mais Gaston s’obstine et n’abandonne jamais. Comme quoi, il faut (surtout) de tout pour faire un monde, notamment des doux rêveurs aux cerveaux connectés .. légèrement différemment. Et Vive l’humano-diversité !
Un souvenir d'Esta
Gaston T8 Rafales de gaffes
Natacha et le maharadjah Gos Walthéry

Natacha et le maharadjah, de Gos et Walthéry. Souvenir de 1ère lecture de Thark

" Ok, les courbes de l’hôtesse de l’air la plus en forme(s) n'ont rien d’enfantin. À dessein… Et avec une tentative de meurtre au poignard, une condamnation à mort par éléphant écrabouilleur de têtes ou 30 coups de fouet, on n'est pas chez Disney !
Aucun souci pour le Schtroumpf Lecteur que j'étais : l’Aventure emportait tout sur son passage, comme le torrent qui éclabousse les superbes planches 30 à 33.Quelques années plus tard, les 2 volumes culte de L'Art de la BD de Duc m'ont définitivement "embedded in BD" comme passionné & comme dessinateur.
Parmi un choix d'illustrations exemplaires, on trouve des extraits des 1ers Natacha. Honneur mérité : ces albums inauguraux sont une leçon de BD… et un pur plaisir.
Plaisir intact quand je retrouve aujourd’hui Natacha et Walter tenant tête au dictateur Mahmoud Zarrad, dans une course-poursuite acrobatique qui les emmène jusqu’aux confins mystiques du Kajastan. Plaisir de redécouvrir la virtuosité déployée par Walthéry dans sa narration graphique. Elle donne aux scènes d'action et de suspense écrites par Gos le tempo d’un Indiana Jones de papier.
Un album 70s joyeusement secoué, discrètement sexy et pas sexiste ! 
Un souvenir de Thark
Natacha et le maharadjah
Léonard génie

Léonard génie en herbe t13, De Groot et Turk. Souvenir de 1ère lecture d'Haxseto

Un inventeur de génie très (trop ?) en avance sur son temps, un disciple un peu niais, mais qui a quelques fulgurances créatrices. Quelques personnages secondaires récurrents, tels le chat, la souris où le crâne qui se permettent de commenter les scènes de manières prosaïques. Un petit monde imaginatif qui est très régulièrement venu occuper mes après-midi avec son humour et ses tranches de vie mi-moyenâgeuse mi-contemporaine.
Un souvenir d'Haxseto
Léonard génie en herbe t13,
Sailor Moon Naoko Takeuchi

Sailor Moon de Takeuchi. Souvenir de 1ère lecture de  Mihoru

Sailor Moon est une série de Naoko Takeuchi, c'est une vieille série qui date de 1992, mais qui a eu le droit à une nouvelle édition en 12 tomes avec des tomes plus longs.
Sailor Moon a bercé mon enfance avec le dessin animé de l'époque. Peu importe les générations, cette histoire traversera le temps grâce à sa romance dramatique, aux obstacles qu’ils devront traverser et à la force de leur amitié. Nous suivons l'histoire de Usagi, une jeune collégienne de 14 ans, un jour elle fait la connaissance d'un chat, Luna...qui parle. Elle deviendra alors une jeune guerrière qui combattra le mal. À partir de ce moment-là, sa vie va complètement changer, elle va être bouleversée et plus aucun retour en arrière ne sera possible. Elle était loin de s'imaginer ce qui allait se produire. Usagi est une jeune fille ouverte qui se lie facilement avec les autres, elle pleure souvent, mais elle a horreur de l'injustice. Elle a un cœur pur et elle nous le montrera à plusieurs reprises. Son histoire d’amour ou son amitié avec les filles sera souvent mis en avant, et cela même à travers le temps. Nous avons la chance d'avoir de belles pages couleur entre chaque chapitre, ce qui est plutôt rare dans un manga.
Un souvenir de Mihoru
Sailor Moon T1
Kenshin le Vagabond Nobuhiro Watsuki

Kenshin perfect édition de Nobuhiro Watsuki. Souvenir de 1ère lecture de  Sachan

Bien que je sois de la génération Dorothée et que je sois raide dingue du Japon, mon amour actuel pour le pays du Soleil Levant et le manga je le dois à Kenshin le Vagabond. C'est le premier manga que je me suis achetée avec mon argent de poche et surtout il m'a permis de découvrir l'Histoire du Japon qui nous est tant inconnu en France. Il y a de l'action, des faits historiques, des personnages charismatiques, ainsi que des mystères et de la romance. Et n'oublions pas une qualité de dessin aux petits oignons. Un classique et un incontournable à mes yeux.
Un souvenir de Sachan
Kenshin le Vagabond T1
Astérix le Gaulois Obélix Goscinny Uderzo

 Astérix le Gaulois, de Goscinny & Uderzo, Hachette. Souvenir de 1ère lecture de LesVoyagesdeLy 

Ce premier tome d'Astérix et Obélix fut le point de départ de bien des aventures, de bien des rires.
D'ailleurs c'est un bel exemple quelque part, un village d'irréductibles gaulois qui résistent à l'envahisseur. Ils se battent pour leur liberté.Ils feront tout pour la préserver, et nous feront découvrir leur monde. Un homme petit mais très malin : Astérix, un homme de bon embonpoint à la force colossale et grand ami d'Asétrix : Obélix, et le druide sans qui rien n'aurait été possible : Panoramix. Un trio d'enfer sans lequel rien ne serait pareil. N'oublions pas non plus le petit chien : Idéfix.
Ce premier tome nous rappelle tant de choses, et nous plonge là où tout a commencé et en même temps ça commence fort avec le secret d'une potion qui rend invincible qui s’évente.Mais attention, elle a une durée limitée.
C'est bien l'alliance de la potion et de la ruse qui donnent tout le charme à la série. C'est sans doute une des premières fois aussi où on voyait des combats si vite pliés qui donnaient lieu à de sacrées crises de rire. Imaginez tout un peloton à terre.Mais à combien de gaulois aviez vous à faire ? ohhh .. quelques uns, mais en fait pas beaucoup hi hi
Et ce cher Obélix qui rêve de goûter à la potion alors qu'il a déjà une force illimitée, vu qu'il est tombée dans la marmite quand il était petit. Des expressions qui restent, tant d'aventures, et ce trio c'est un peu comme des amis pour nous lecteurs. D'ailleurs Obélix me rappelle que moi aussi je suis dans la marmite quand j'étais petite, mais des animes, et ensuite des mangas ^^.
Un souvenir de LesVoyagesdeLy
Astérix le Gaulois
Les Bidochons sauvent la planète Binet

Les Bidochons sauvent la planète; T21, Fluide Glacial, Souvenir de 1ère lecture d'Edelric

Dieu créa l'homme et Binet créa Les Bidochon à leur image. Série corrosive par excellence, les aventures de Robert et Raymonde tapent là où ça fait mal. Impossible de ne pas se reconnaître dans ces deux antihéros complètement tantôt largués, tantôt addicts d'un monde en constante évolution. De l'avènement d'Internet au télé achat en passant par l'écologie ou les sex-toys, Les Bidochon sont les marqueurs "indélébiles" de notre histoire. Aussi stupides qu'indispensables ! 
Un souvenir d'Edelric
Les Bidochons sauvent la planète
Vampire Knight Matsuri Hino

Vampire Knight - Souvenir de 1ère lecture de Eleanara

Après qu’une amie m’ait fait découvrir l’animé de Vampire Knight, j’ai voulu à tout prix lire la suite de cette histoire en manga. Vampire Knight a été l’un des premiers mangas de ma vie de lectrice, si ce n’est le tout premier !
L'œuvre de Matsuri Hino a été publiée en France à partir de 2007 jusqu’en 2014. Le manga a rencontré un grand succès, tant et si bien qu’il a été adapté en animé. Plus jeune, j’ai été complètement charmée par l’univers si particulier de Matsuri Hino. J’ai enchaîné les premiers tomes à une vitesse déconcertante. Les personnages sont atypiques, l’univers est original et sombre, le dessin est très beau. L’univers se révèle complètement immersif et en tant que lecteur·ice, on ne peut qu’être intrigué par cette histoire enveloppée de mystères. On veut en découvrir plus sur les personnages, sur l’histoire, sur l’univers. Si j’apprécie moins certains éléments aujourd’hui, Vampire Knight reste l’un des mangas les plus importants dans ma vie de lectrice et j’en garde un bon souvenir.
Un souvenir d'Eleanara
Vampire Knight T1
Lou ! Julien Neel

Lou ! de Julien Neel. Souvenir de 1ère lecture de LaParenthèsed'Axelle

J’ai découvert Lou! au CDI de mon collège. Les aventures de cette petite blonde, de sa maman passionnée de Space opéra, de sa mamie mortebousienne fan de choux de Bruxelles et de son groupe d’amis ne m’ont plus quittées depuis. 2 tomes sortis à l'époque, 9 désormais avec Sonata, et une adaptation en film à dévorer !
Un souvenir de LaParenthesed'Axelle
Lou !
Philémon - Le Naufragé du A Fred Aristides

Philémon - T2 - Le Naufragé du A.Souvenir de 1ère lecture de Pierre Superlecteur

Mieux que l'Île Mystérieuse de Jules (Verne), l'île merveilleuse du A, par Fred (Aristides). Pour la découvrir, facile, il suffit de tomber dans un puit, c'est le sort de Philémon, un ado avec qui on aimerait bien copiner.
Précision, cette île - le A - est la première lettre de l'océan ATLANTIQUE. Vous en doutez ? Regardez n'importe quelle mappemonde et vous verrez bien que l'île du A existe, à courte distance de l'île du T, elle même en vue, par beau temps, de l'île du L.. etc. Si elles sont sur la carte au milieu de l'océan, c'est une certitude, ces îles existent !  Et il s'y passent de drôles de choses dans ces mondes parallèles, magiques et poétiques.
Je récapitule...Philémon est tombé dans le puit et s'est retrouvé sur le A. Un jour d'adolescence, j'ai plongé à mon tour (pas dans le puit, dans Les aventures de Philémon) et quelques milliers de Bd plus tard, un dimanche de blues, je crois bien que je vais y retourner.
Une question tout de même, Fred Aristides était grec, donc, les îles c'est normal. Mais pourquoi, le Naufragé du A (de Atlantique) et pas celui du M (de Méditerranée) ???
Un souvenir de Pierre Superlecteur
Philémon - Le Naufragé du A
La ballade de la mer salée Corto Maltese Hugo Pratt

Corto Maltese - La ballade de la mer salée de Hugo Pratt.  Souvenir de 1ère lecture de Jackbox18

Avec Corto, il y eut d’abord une première rencontre dans une bibliothèque municipale… elle fut ratée ! Dans les grandes largeurs. Pour moi qui était alors habitué aux BD belges telles que Lucky luke, les Schtroumpfs, Johann et Pirlouit, Tintin, Gaston, etc. Découvrir ce dessin nerveux, ces planches en noir et blanc dont le texte mangeait la moitié des cases, c’était trop. A peine quelques pages parcourues bien vite et je refermais aussitôt l'ouvrage. Pas pour moi…
Heureusement, il y eut une deuxième tentative quelques années plus tard. Mes lectures avaient alors sensiblement évoluées. Je m’étais initié à des bd plus complexes, plus matures. Je m’accrochais donc et eus raison de le faire. Je pus alors me laisser emporter par le romantisme calme d’un personnage au charisme fou. Me laisser flotter au gré de ses aventures peu communes mêlant ésotérisme et politique, sans avoir l’air d’y toucher. Comme Corto je choisis de me laisser emporter par la mer, par le souffle du vent, le bruit des vagues. Je prenais le temps d’admirer le vol d’une mouette et les vagues que le vent fait moutonner. Quel chef d’œuvre ! Quel souffle dans cette intrigue simple et complexe à la fois. Et puis finalement… Comme Corto, je pus faire la connaissance de Pandora et peu à peu tomber amoureux…
Un souvenir de Jackbox18
La ballade de la mer salée
Ric Hochet

Ric Hochet  T42 - La Liste mortelle, de Tibet et A.P.Duchateau,  souvenir de 1ère lecture de Redd

Si mes premières bandes dessinées étaient Tintin, les Schtroumpfs ou encore Johan & Pirlouit, celle qui m’a réellement passionné et donné l’envie de dévorer l’intégrale, c’est bien Ric Hochet. Et ce, dès le premier tome qui fut en ma possession : « La Liste mortelle ». Un thriller impitoyable, de l’action, du suspens, de la trahison… j’ignorais qu’une bande dessinée pouvait raconter de telles histoires. Encore aujourd’hui, les Ric Hochet originaux n’ont rien perdu de leur charme.
Un souvenir de Redd
Ric Hochet T42
Philémon et le Naufragé du A de Fred izneo

Philémon et le Naufragé du A de Fred. Souvenir de 1ère lecture de Rastaquoire

À l’image de la majorité des jeunes francophones de ma génération, j’ai lu des Astérix, des Tintin et des Lucky Luke dans ma jeunesse, et même si j’appréciais ces histoires illustrées qui, à l’exception de la potion magique, s’ancraient dans le réel, j’ai eu une véritable révélation (et un immense coup de cœur) lorsque je suis tombé sur Philémon et le Naufragé du « A ». Entre le Robinson Crusoë de Daniel Defoë et le Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll, cette BD nous plonge dans un univers aussi étrange que poétique, où les lettres formant le mot « Océan Atlantique » sur un globe terrestre ou une mappemonde sont en fait des îles! Au-delà de cette prémisse absolument géniale, l’endroit où Philémon rencontre Barthélemy, un puisatier s’y étant échoué quarante ans plus tôt, est imprégné de surréalisme avec ses deux soleils, ses arbres à bouteilles, ses lampes-naufrageuses, ou ses cabanes en bois devenant des palais lorsqu’on les arrose. Fred expérimente en plus avec le médium, présentant des cases renversées sur le côté, ou carrément inversées. Cet album m’a chatouillé le cerveau et m’a ouvert les yeux sur l’énorme potentiel du huitième art lorsqu’il est au service d’une imagination débordante.
Je n’ai jamais été le même après la lecture de ce chef-d’œuvre et c’est tant mieux, puisque ce livre a fait de moi un accro de bandes dessinées pour le restant de mes jours…
Un souvenir de Rastaquoire
Philémon et le Naufragé du A
Marion Duval  Nicole et Yvan Pommaux

Marion Duval de Nicole et Yvan Pommaux. Souvenir de 1ère lecture de Zinella

Lorsque j’étais jeune, j’étais fascinée par les aventures de l’intrépide Marion. À chaque visite à la bibliothèque, je parcourais frénétiquement les bacs à la recherche d’un nouveau tome. À l’époque, Marion Duval, c’était une véritable héroïne pour moi. Aventurière, maligne, courageuse…
J’avais déjà un penchant certain pour les enquêtes policières, et Marion se retrouvait souvent mêlée à des histoires incroyables, parfois rocambolesques, mais toujours menées tambour battant. Il y avait même un brin de fantastique.
Et puis, bien sûr il y avait l’élégante et mystérieuse Esther
Un souvenir de Zinella
Marion Duval Intégrale T1
Max l'Explorateur

Max l'Explorateur de Guy Bara, souvenir de 1ère lecture de Tychobel

Parmi les inévitables Quick et Flupke d'Hergé et Bob et Bobette de Willy Vandersteen qui représentaient les productions belges populaires que chaque petit Belge lisait et collectionnait dans les années '70, je me souviens de mon intérêt pour les strips de Max l'Explorateur de Bara alors que je commençais à peine à lire, attiré par la simplicité et l'efficacité du trait. Publiés dans l'hebdomadaire Tintin que mon grand-père Raoul me ramenait de Bruxelles - avec Pilote, qui dépassait de loin mes capacités de jeune enfant mais m'intriguait tellement -, ces gags en 3 cases, souvent muets, ont contribué à mon addiction pour la bande dessinée.
C'est l'occasion de rendre ici hommage au dessin humoristique de presse "en 3 cases". Sans Max, sans l'Hägar Dünory aurait-il eu le chat de Geluck, les actuels Reuzé et FabCaro ? Cette forme concise n'est-elle pas la plus propice au rire, à la réflexion, au rêve ?
L'univers de Max l'explorateur, dont les références à la période colonialiste sont nombreuses, fait certes la part belle aux clichés sexistes ou racistes, mais toujours sans mauvaise intention. C'était l'époque florissante d'un humour où les Français se moquaient des Belges, les Wallons de Flamands, les Flamands, des Bataves, ... dans un esprit dénué de haine raciale, Une forme d'humour basée sur des stéréotypes que l'on ne se permettrait plus aujourd'hui. Pour ces raisons, la découverte de l'album hommage présentant dans son contexte historique un extrait de l'oeuvre de Bara vaut la peine... Et pour ceux qui aiment rire en trois temps trois mouvements, je vous recommande Kinky et Cosy... destiné à un public plus averti, du Matt Groening belge, Nix.
Un souvenir de Tychobel
Max l'Explorateur
La Griffe Noire, de Jacques Martin. izneo

 La Griffe Noire de Jacques Martin Souvenir de 1ère lecture de Redrobinmeg

Pendant les vacances, je rentrais souvent de la bibliothèque avec un Alix  sous le bras. La couverture arrière me plaisait énormément avec sa colonne ornée de roses rouges et son vaste océan qui m’invitait à un périple plein d’aventures dans des contrées et des époques lointaines. Pour l’enfant solitaire et un brin rêveuse que j’étais, Alix était le compagnon de voyage idéal.
À une époque où il était plus rare de voir des personnages de la même couleur de peau que moi dans les médias, la diversité toujours présente dans les aventures d’Alix me mettait très à l’aise, ainsi que le fait qu’Alix traitait tout le monde d’égal à égal, peu importe leur origine, leur sexe, leur statut social ou leur religion.
Alix est un héros très humain, le genre dont vous admirez énormément les qualités à un moment puis fait une grosse bêtise qui vous exaspère l’instant après. C’est justement ce qui s’est passé dans La griffe noire (Quelle idée de poser une arme empoisonnée près d’un enfant endormi !)
Dans cet épisode, Alix et son inséparable ami Enak partent pour l’Afrique à la recherche d’un antidote pour les victimes du poison de la griffe noire, instrument de vengeance d’un mage rescapé d’une ville anéantie par les troupes romaines. Le cocktail de mystère, de fantastique et d’aventure en a fait une histoire inoubliable.
Aujourd’hui, en tant qu’expatriée découvrant de nouvelles cultures, j’apprends encore pas mal de choses de ce garçon qui a dû s’adapter à mille et une situations peu familières pour survivre, vivre, et faire vivre. Décidément, entre cette série et moi, ce ne sera jamais de l’histoire ancienne!
Un souvenir de Redrobinmeg
Alix T5 - La Griffe Noire
Le Scrameustache T1- l'Héritier de l'Inca de Gos. izneo

Le Scrameustache T1- l'Héritier de l'Inca de Gos. Souvenir de 1ère lecture de Foufi

Cet album est l’un des plus anciens de ma bibliothèque. Il me fut offert par ma tante en 1982, j’avais 12 ans. J’avais été attiré par le titre  Le Scrameustache  ainsi que par l’étrange créature de la couverture.
Il s’agit d’une série de science fiction. Rien de va plus dans le village de Chambon-les-roses, certains auraient vu une soucoupe volante. Pour preuve de la présence d’extraterrestres, la vache du père Alfred ne donne plus de lait depuis 2 jours.
C’est Khéna, un adolescent orphelin, vivant avec son oncle Georges , archéologue de profession qui va le premier, voir cet extraterrestre, le fameux Scrameustache accompagné d’un robot Tobor. Ces 2 protagonistes ont la capacité de figer les gens en une statue de sel.
Je viens de relire l’album, 40 ans après, et la magie fonctionne toujours. On est pris dans un scénario bien ficelé, avec de nombreuses bulles à lire. Il faut dire que Gos, le scénariste et dessinateur de cette série n’est pas un débutant, il a fait ses armes au Studio Peyo avant de créer sa propre série. Son dessin semi-réaliste mis en couleurs par le studio Leonardo est intemporel, ce qui fait que l’album n’a pas vieilli. Même si les plus jeunes seront sans doute étonnés de voir une secrétaire utiliser une machine à écrire.
Cette série a une place de choix dans ma bibliothèque, d’autant plus que j’ai eu l’occasion lors d’une séance de dédicaces de rencontrer Walt, le fils de Gos qui à partir du douzième album a rejoint son père sur cette série.
Un souvenir de Foufi
Le Scrameustache T1
Dragon Ball perfect edition T1 de Akira Toriyama izneo

Dragon Ball perfect edition T1 de Akira Toriyama. Souvenir de 1ère lecture de IvanIsaak

Pour ma génération, celle qui a grandi avec le Club Dorothée, la japanimation a ouvert la porte d’un monde nouveau et inconnu : les mangas, ces BD nippones qui se lisent de gauche à droite.
Et le premier que j’ai pu avoir entre les mains était un Dragon Ball, le tome 42, le dernier de la série. Et en V.O. ! La diffusion de l’animé ayant été interrompue à la télévision et la série étant toujours en cours de parution en France, la version japonaise était la seule disponible pour connaître la fin de la série. C’était l’effervescence dans la cour du collège !
Dragon Ball, c’est beaucoup de choses à la fois : d’abord une quête initiatique, inspirée du Voyage vers l’Ouest, grand classique de la littérature chinoise. Puis c’est un shonen de combat, où la quête d’adversaires de plus en plus fort et les level-up sont légions. Si beaucoup préfèrent la première partie à la seconde (le “Z” de l’animé), chacun peut y trouver son compte : Dragon Ball, c’est C-U-L-T-E.
Et comme les grandes histoires ne meurent jamais, la nouvelle génération (mais pas que) peut de nouveau suivre les aventures de Sangoku, Vegeta et leurs amis dans Dragon Ball Super.
Un souvenir de IvanIsaak
Dragon Ball perfect edition T1
Lanfeust des Étoiles T1

Lanfeust des Étoiles T1. Souvenir de 1ère lecture de R21

D'aussi loin que je me souvienne, ma rencontre avec la bande dessinée a commencé avec Spider-Man d'un côté et Lanfeust de l'autre ! Ce dernier est la première lecture de bande dessinée franco Belge qui m'a marqué et c'est pourquoi, je souhaite vous présenter cet univers !
Ici il s'agit plus particulièrement du tome 1 Lanfeust des étoiles: un, deux, ... Troy de Christophe Arleston, avec les dessins de Didier Tarquin et les couleurs de Claude Guth.
Pour les néophytes cela suit les tomes de la série Lanfeust de Troy. Même si la lecture de cette série n'est pas primordiale pour comprendre l'histoire présentée ici, cela ajoute tout de même une meilleure compréhension des personnages et de leurs relations.
Ce premier tome nous permet de nous lancer dans la quête des étoiles et de découvrir avec nos héros (et pas que...) à quel point le monde est vaste et rempli d'aventure.
Les personnages sont attachants, les dialogues sont rythmés et les scènes d'action se succèdent à toute allure ! Tout est réuni pour donner envie aux lecteurs de poursuivre l'aventure avec cette troupe dont l'alchimie résulte d'un mélange de bravoure, de naïveté, d'humour et d'amour.
Les différents décors sont magnifiques permettant ainsi à chacun de se projeter encore plus dans ce récit.
Profitez de l'aventure !

Un souvenir de R21
Lanfeust des Étoiles T1
T1 Yu-Gi-Oh !  intégrale izneo

T1 Yu-Gi-Oh ! (Intégrale). Souvenir de 1ère lecture d'Ulysse17

À 9 ans, au CDI de mon école primaire, j’ai le regard attiré par la couverture du livre tenu par l’un de mes camarades. Sur celle-ci 2 titans, un colosse bleu et un dragon rouge se font face aux dessus de deux autres adversaires, humains cette fois-ci.
C’est la superbe couverture du volume 29 de Yu Gi Oh qui m’a fait découvrir les mangas, et plongé dans un univers artistique presque sans fin.
Dans cette histoire, le jeune Yugi Muto, victime de harcèlement va voir sa vie changer grâce à un objet mystique, qui lui permettra de rencontrer des amis de confiance et de relever les épreuves qui l’attendent.
Si le dessin animé se concentre exclusivement sur le jeu duel de monstres pour développer son intrigue, le manga fait la part belle (notamment dans les premiers tomes) à d’autres jeux de plateau et à une ambiance plus sombre et mystérieuse à la fois qui avait su me captiver enfant tout comme elle le fait encore à merveille aujourd’hui ! 

Un souvenir d'Ulysse17
T1 Yu-Gi-Oh ! (Intégrale)
T1 Bastard !! Entrée en scène izneo

T1 Bastard !! Entrée en scène. Souvenir de 1ère lecture de Lovarte.

En errant à travers ma bibliothèque, je suis retombée sur la toute première série manga que j’ai acheté…
A l’époque, je regardais le club Dorothée et j’étais tombée sur Les Chevaliers du Zodiaque et Dragon Ball Z. J’en étais devenue accro, d’ailleurs toute ma génération l’était en fait ! On s’échangeait des cartes etc ! Mais à ce moment-là, j’ignorais l’existence des versions papier appelées mangas ! Ce n’était pas encore totalement d’actualité, jusqu’à ce qu’un petit magasin implanté à Nice, voit le jour. Nous sommes en 1996 (la claque !!!) je jette un œil de pure curiosité dans cette boutique, bien décidée à y acheter les fameuses cartes DBZ et Sailor Moon (bein oui j’avoue !) et je découvre les « mangas » ! Il n’y en avait pas beaucoup, ce n’était que le balbutiement de ce phénomène mais mon regard se pose alors sur… Bastard ! J’en lis le résumé : Magie, dark fantasy, romance un peu sexy, action ! Bref je succombe ! Et voilà mon tout premier tome acheté ! Il venait de sortir.
Je le dévore ! Comme je n’avais que celui-là je l’ai lu, relu, surlu, bref, maintenant il est fortement usé le pauvre ! Et à chaque sortie, je filais acheter la suite de cette saga ! Suite qui soit dit en passant, n’est toujours pas finie !! L’auteur met presque 5 ans pour sortir un nouveau tome ! Mais passons. Depuis de l’eau a coulé sous le pont !
Mais pour ce qui est du souvenir de lecture, j’avoue que c’est cette série qui m’a mis le pied à l’étrier !!! Dark Shneider, le fameux Wizard (magicien), un machiavélique sorcier obsédé (faut bien le dire quand même) est ramené à la vie par la jeune Yoko. Alors que le royaume de Méta Licana est assailli par d’autres sorciers, le réveil de Dark Schneider pourrait assurer la protection du royaume ! Sauf que ce dernier est un véritable électron libre, et que la belle Yoko se fait enlever ! Et bam, nous partons dans un pur univers de fantasy avec un sérieux côté sexy mais qui était ma toute première découverte de ce genre !
La classe et l’exubérance de ce personnage sont restées dans ma mémoire ! L’humour décadent, le graphisme qui va crescendo, les réactions tellement surjouées des personnages, la petite partie romance, tout, cet album avait absolument tout pour me séduire ! A tel point qu’en écrivant ces lignes, je viens de réaliser que « Bastard ! » a fortement inspiré un webtoon sur lequel je participe !! C’est dire, l’impact qu’a eu ce manga ! Il m’a fait tomber dans le chaudron ! ^_^ Et j’irai même plus loin, à partir de cette saga, c’est tout mon univers artistique et professionnel qui en a découlé ! Et pourtant avec le recul, quelle tête à claque ce Dark Schneider !! Mais bon, il avait trop la classe ! Et c’était un peu un pionnier du genre shonen teinté de shojo ! Quel dommage que cette série ait semble-t-il beaucoup de mal à avancer depuis les derniers tomes !! Et au passage, qu’elle ne fut ma surprise de voir que Netflix avait lancé une série de Bastard ! Série que je n’ai pas à ce jour, encore regardé !  Mais je le ferai !

Un souvenir de Lovarte
T1 Bastard !! Entrée en scène
XIII - Tome 1 - Le jour du soleil noir Vance izneo

XIII - Tome 1 - Le jour du soleil noir. Souvenir de 1ère lecture de Smug

D’aussi loin que je me souvienne, la première BD que j’ai ouverte était un Asterix, mon premier manga était Dragon Ball, mais l’album qui a vraiment tout changé pour moi en tant que lecteur a été le tome 1 de la série XIII : « Le jour du soleil noir ». Je devais avoir 12-13 ans et avant cette découverte, mes lectures se limitaient à la BD jeunesse Franco-Belge (Gaston, Schtroumpfs, Boule & Bill…).
Rien de mal avec ça, mais le dessin plus réaliste et adulte de Vance m’a mis une claque et le scénario de Van Hamme a fini de m’achever ! L’histoire commence avec un couple de personnes âgées qui découvre un corps (blessé mais vivant) sur le bord d’une plage. Il s’avère que l’homme en question est complètement amnésique. Aucun indice sur son identité à part une cicatrice à la tempe, mais surtout un tatouage sur la clavicule avec le nombre treize en chiffre romain : XIII. Bien entendu, notre « inconnu » n’étais pas le facteur du coin mais a un passé plutôt mouvementé. Au fil des albums nous suivons ses aventures (pleines d’action) à la recherche de la vérité sur son identité. Cette quête nous mènera au milieu de complots politiques propres à cet univers qui ressemblent très fortement à des événements historiques réels (l’assassinat de JFK, Che Guevara…). Cette BD m’a permis d’apprécier un autre style de dessin. Les illustrations sont de grande qualité, le découpage de l’histoire est parfaitement rythmé et nous tient en haleine à chaque page (sans parler du suspens à la fin de chaque album qui donne envie de sauter sur le prochain !).
XIII m’a mené vers Largo Winch qui m’a mené vers Thorgal avant de découvrir Blacksad et ainsi de suite jusqu’à aujourd’hui. Le plus beau dans cette histoire est que la série n’est pas finie ! Les repreneurs font du bon travail et je me régale à la lecture de chaque tome de la série dérivée « XIII – Mystery » (dont chaque album est créé par différents auteurs et se concentre sur un personnage de la saga). Si ce n’est pas déjà fait, je ne peux que vous recommander d’aller jeter un œil (même les deux) sur XIII !

Un souvenir de Smug
XIII - Tome 1 - Le jour du soleil noir
T1 Alix l'intrépide Jacques martin Izneo

T1 Alix l'intrépide. Souvenir de 1ère lecture de Celeborn

Après avoir réalisé mes premiers déchiffrages dans les Tintin, c'est vers Alix que mon premier choix BD s'est tourné. C'est un style très classique (école de Bruxelles) mais le côté historique m'a intéressé.
L'histoire raconte les aventure d'un orphelin gaulois dont les parents avaient été emmenés en esclavage à Korsabad. Il est attrapé par l'armée romaine (armée de Crassus, du triumvirat) et fini, à la fin du premier album, par rejoindre une Gaule qu'il ne connait pas. Ensuite les autres aventures sont liées au fait qu'il est devenu un agent de César et qu'il est associé à toutes ses intrigues. Passionnant. Ensuite je me suis diversifié (j'ai tendance à lire tout ce qui me tombe sous la main) et me suis tourné plutôt vers le fantastique. Mais Alix m'a marqué et me marque encore (mes enfants commencent à les lire).

Un souvenir de Celeborn
T1 Alix l'intrépide

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