« Un deux trois elle tremblait de montrer quoi ? Son petit itsi bitsi tini ouini, tout petit, petit, bikini qu’elle mettait pour la première fois. » chantait Dalida en 1960. Une façon de faire entrer dans l’histoire de la musique ce maillot de bain sulfureux qui a changé la couleur des plages et le regard des touristes. Mais derrière un innocent maillot de bain qui s’est aujourd’hui banalisé sur les réseaux sociaux, l’histoire du bikini est bien plus riche et profonde qu’il n’y paraît ! Elle mélange Seconde Guerre mondiale, libération sexuelle et notre rapport à la pudeur. D’ailleurs est-il plus  érotique de porter un bikini sur une plage ou de rester nu ? Le maillot de bain qui dévoile presque tout, sans pour autant aller au bout, est-il le « must » de la tenue sexy ? Retour sur une succes story de la mode qui a près de soixante ans…

Depuis que l’homme maîtrise l’outil comme l’extension de sa main, la technologie et l’humanité n’ont eu de cesse de se répondre et d’évoluer ensemble. Que ce soit pour pallier sa détresse affective ou pour s’offrir des moments d’intimité, l’homme a trouvé dans les nouvelles technologies un réconfort, et paradoxalement, la chaleur humaine qui pouvait parfois lui faire défaut. Les objets connectés et les nouvelles technologies ont débarqué en masse dans notre vie sexuelle. En plus de pimenter notre intimité grâce à des jouets de plus en plus intelligents, la Sextech s’investit aussi depuis quelques années d’une nouvelle vocation : celle de permettre à des utilisateurs et utilisatrices de se réapproprier leur propre sexualité. Sextoys connectés, réalité virtuelle, robots sexuels… Ils sont partout et le phénomène ne semble pas prêt de s’arrêter. Avec le développement de nouveaux outils, l’avenir de notre sexualité se trouvera-t-il dans les robots dotés d’intelligence artificielle ? Serons-nous tributaires de la 5G et des machines pour atteindre l’orgasme ? Blandice a enquêté sur l’histoire des jouets sexuels et leur développement dans le futur ! Faites chauffer la DeLorean, et embarquez pour un voyage fort en vibrations.

Qu’est-ce qu’une héroïne badass ? La réponse est toute simple : elle est peut-être belle, certainement intelligente, nécessairement au service du bien… mais ce n’est pas pour ces trois qualités qu’elle figure en héroïne de fiction. Sa seule gloire, elle le doit à son courage et sa témérité. Qu’elle soit dans un comics, une BD pour enfant ou repêchée dans un livre d’histoire, l’héroïne badass a le vent en poupe ! Résolument portée par des dessinatrices et dessinateurs féministes ou non, elle séduit non seulement de plus en plus de lecteurs, mais elle arrive aussi à faire bouger la société. À être impactante dans le monde de la fiction comme dans le monde réel. Et ça, c’est son plus beau superpouvoir. Zoom sur une tendance émergente de l’arrivée des héroïnes « qui ne s’en laissent pas conter » dans la culture populaire !

Le BDSM, au-delà des mots (Bondage-Discipline, Domination-Soumission, Sado-Masochisme), c’est avant tout une ambiance ; celle d’une cave, d’une lumière feutrée, de bruits étouffés, parfois plaintifs, de l’odeur du cuir et d’objets cinglants, froids, autoritaires. Tout le BDSM réside dans cette ambivalence : faire de ce monde d’apparence austère une joyeuse fête, un terrain d’épanouissement personnel et un univers propice au développement d’émotions profondes. En ça, l’apport de l’écriture féminine à la littérature BDSM a beaucoup aidé à apporter une douceur, une profondeur, une intensité émotionnelle à la transmission de ces jeux, au-delà du cliché véhiculé par 50 Nuances de Grey. Mais aussi, les organisateurs de soirées (surtout parisiennes) participent également à renouveler un regard neuf et bienveillant sur cette communauté, avec un ADN qui puise ses inspirations dans des esthétismes anciens, et qui pourtant évolue chaque jour. À quoi ressemble le BDSM aujourd’hui ? Comment les femmes et les hommes le vivent-ils ? Blandice vous glisse ses éléments de réponse !

On pensait que le plus vieux métier du monde était libidineux… mais s’il s’agissait plutôt des peintures sur le corps ? L’histoire du tatouage est indissociable de l’histoire de l’humanité tant elle est riche d’enseignements sur nos cultures, nos aspirations, nos envies, nos peurs, nos démons, nos failles, nos forces. Montre-moi ton tatouage, je te dirai qui tu es : artiste, marin, militaire, guerrier, amant, courtisane. Je te dirai aussi où tu as vécu et à quelle période de l’histoire. Le tatouage, c’est la carte d’identité avant l’administration, c’est le profil Instagram avant les réseaux sociaux, ce sont les vêtements avant l’invention du textile. Alors qu’on les pensait « hasbeen », ils reviennent fleurir le corps de la jeunesse depuis quelques années. D’où vient cette tendance ? Pourquoi certains tattoos sont plus érotiques que d’autres ? Quelles sont les passerelles avec le monde de la BD ? Blandice vous dit tout sur le tattoo !

La mythologie, c’est la racine de nos histoires. Quel que soit le temps, quelle que soit l’époque, ces aventures primitives qui mélangent les forces du monde à l’histoire de l’Homme nous touchent nécessairement, quelque part. Si elles infusent des moeurs des civilisations anciennes, grecques, latines, africaines ou mésopotamiennes, elles conservent en elles quelque chose d’intemporel. L’attrait ambigu pour le sexe et la mort, la foi en la persévérance, la peur d’une nature toute puissante, la résilience face à une trahison ou encore la force des liens qui unissent une famille. Très graphique, la mythologie n’a eu de cesse d’inspirer des dessinateurs à travers le monde qui partagent leur regard sur ces aventures. Entre passion d’histoire et soif de transmission, Blandice lève le voile sur la mythologie dans le BD, et ses liens avec le monde érotique !

Ce numéro est un numéro spécial : C'est le premier d'une nouvelle formule "non censurée". Bien entendu, vous découvrirez pourquoi au fil des pages de ce numéro et vous avez dû l'acheter plus cher qu'à l'accoutumée. Oui, Blandice vaut aujourd'hui 8,30 € au lieu des 6,90 € précédemment. Alors bien entendu 1,40 € ça compte mais c'est le prix de la liberté. Mais pas que. 1,40 € c'est aussi le prix d'une viennoiserie de boulangerie, de quelques gorgées de bière (des petites, hein!), de 3 cigarettes, de quelques clémentines… Oui, c'est relatif… mais pouvoir éditer ce que l'on veut lire, ce que l'on désire, pour 1,40 € de plus est-ce relatif ? Il y a quelques années, Blandice vous a questionné pour savoir si vous préfériez payer autant pour voir moins ou voir plus et payer plus (on dirait du Sarkozy) et vous avez tous répondu que vous vouliez voir librement quitte à payer un peu plus. Eh bien, nous y sommes et quand Blandice vous montre ses dessous, c'est un vent de liberté qui souffle pour vous !

« Le premier sentiment d’un homme en voyant un autre homme nu est de reconnaître son frère. », disait Jean-Jacques Rousseau qui voyait à travers le vêtement les chaînes qui nous cantonnent à une culture, à un niveau social, à un genre et qui nous séparent les uns et les autres. Vivre nu, c’est vivre libre et en harmonie ? Et pourquoi pas ! De la disparition de la nudité publique à l’apparition de la pudeur, du sport nu au naturisme, la nudité provoque un fort sentiment de liberté, de connexion à la nature et d’entraide humaine. Qu’a-t-on à perdre quand on n’a plus rien ? Qu’est-ce qui nous rapproche plus que le strict minimum ? La nudité, loin d’être superficielle, raconte beaucoup sur nos peurs humaines, nos pudeurs, nos envies, nos désirs et nos barrières. Elle n’est pas toujours sexuelle, même s’il est obligatoire d’être nu pour faire l’amour. Elle trahit cependant notre âge, nos cicatrices, nos blessures, nos grossesses, en bref, notre identité. Se mettre à nu s’entend aussi au figuré. Et si on vous le prouvait dans ce nouveau numéro ?

Les démones, figures troublantes des mythes et des cauchemars, ne sont ni simples, ni prévisibles. Elles incarnent à la fois la tentation et la transgression, fascinantes autant qu'effrayantes. Sœurs des sorcières, maîtresses des secrets, elles nous rappellent que dans l’obscurité de l’âme humaine, les désirs inavoués prennent forme, souvent sous des traits féminins. Mais ces démones ne sont pas que des symboles de peur. Elles sont aussi la liberté brute, l’écho d’une féminité libérée des chaînes imposées, se moquant des règles et des dogmes. Dans ce numéro, nous plongeons dans les récits anciens et modernes qui racontent leur histoire, explorant ce que ces créatures nous disent de nos propres angoisses, et surtout, de nos propres désirs. Bienvenue dans ce voyage où la frontière entre le bien et le mal se floute, et où, peut-être, le vrai démon sommeille en chacun de nous.