Résumé

Griffe blanche est un récit d’heroic fantasy mêlant l’action, le fantastique et l’humour, imaginé par Serge Le Tendre, coauteur de la célèbre série La Quête de l’Oiseau du Temps, et mis en images par Olivier TaDuc, un dessinateur passé maître dans la description des paysages et la densité psychologique des personnages.

Nous sommes en l’an 788 de l’ère du Scorpion. Le redoutable tyran Suo-le-Rouge, à la tête du peuple du Loup, a déclaré la guerre à une coalition formée des peuples du Dragon et du Singe. S’il l’emporte, c’en sera alors fini des années de paix et d’harmonie. La violence et la haine s’installeront pour longtemps et pour le plus grand malheur des habitants. Déjà, des massacres et des pillages ont laissé derrière eux leur cortège de mort et de terreur. Mais rien n’est perdu : dame Shatira organise la résistance à la tyrannie. Autour d’elle, de fortes personnalités luttent pour cette noble cause, prêts à sacrifier leur vie pour voir triompher la justice et la liberté. Ils s’appellent Tao-le-Vif, un jeune braconnier qui cherche à venger l’assassinat de ses parents, le lieutenant Foudre et Griffe blanche, une jeune fille experte en arts martiaux et porteuse d’un lourd secret familial. Tout est en place pour un affrontement qui s’annonce épique et mémorable. La saga de Griffe blanche peut commencer...

Fantaisie héroïque, humour et fantastique

Cette épopée d’heroic fantasy située dans un univers médiéval, quelque part dans une Asie mythique, est signée par un scénariste qui fut un pionnier du genre dans la bande dessinée française : Serge Le Tendre, auteur avec Régis Loisel de La Quête de l’Oiseau du Temps au début des années 1980. Il s’associe une nouvelle fois à Olivier TaDuc, un dessinateur avec lequel il avait déjà publié Chinaman, une série originale qui contait les mésaventures d’un jeune Chinois dans l’Ouest américain, au temps de la construction du chemin de fer.

Le Tendre s’y entend pour tenir son lecteur en haleine en entremêlant plusieurs intrigues, dans une narration qui allie avec bonheur l’action, l’humour, une dimension humaniste affirmée et une pincée de fantastique. TaDuc magnifie son récit à travers de superbes couleurs, des panoramas impressionnants et une maîtrise des expressions de ses personnages, auxquels il insuffle une épaisseur psychologique qui les rend presque vivants aux yeux du lecteur. Cette jolie saga est bouclée en trois tomes : de quoi regretter que la balade aux côtés de la délicieuse Griffe blanche et du savoureux Tao-le-Vif ne dure pas plus longtemps.