Biographie de l'auteur Veyron Martin
Martin Veyron naît à Dax le 27 mars 1950. En 1975, son diplôme des Arts déco de Paris en poche, il fonde, avec Jean-Claude Denis et Caroline Dillard, le studio Imaginon. Il publie ensuite ses premières illustrations dans ‘Lui', ‘L'Expansion' et ‘Cosmopolitan'.
En 1977, il fait ses premiers pas dans la bande dessinée dans les pages de ‘L'Écho des savanes' avec son inoubliable « Bernard Lermite » (rééd. Les Éditions du fromage). Dans la même revue, il scénarise aussi « Edmond le cochon », une série dessinée par Jean-Marc Rochette, et cosigne « Oncle Ernest et les ravis » (rééd. Casterman, 1978), avec Jean-Claude Denis.
En 1982, un autre de ses titres phares, « L'Amour propre », paraît dans ‘L'Écho des savanes' avant d'être publié chez Albin Michel l'année suivante. En 1985, Martin Veyron porte lui-même cette histoire à l'écran, avec Jean-Claude Dauphin et Corinne Touzet dans les rôles principaux.
Dans ‘Pilote', il signe la suite de « Bernard Lermite » (rééd. Les Éditions du fromage) et, sous le pseudonyme de Richard de Muzillac, écrit « Olivier Désormeaux », illustré par de Diego de Soria. Dans le même temps, il publie de très nombreux dessins de presse dans ‘Libération', ‘Paris-Match', ‘Le Nouvel Observateur' ou ‘L'Événement du jeudi'. Plusieurs de ces dessins sont ensuite réunis en recueils ? « Un nègre blanc le cul entre deux chaises » (Futuropolis, 1980) ; « Vite ! » (Albin Michel, 1988) ; « Politiquement incorrect » (Hoëbeke, 1995).
En 1994, il devient le dessinateur attitré du quotidien ‘InfoMatin'. En 1996, on le découvre auteur d'un roman, « Tremolo Corazon » (Jean-Claude Lattès). Il revient ensuite à la bande dessinée et imagine deux de ses albums majeurs ? « Cru bourgeois » (Albin Michel), en 1998, et « Caca rente » (Albin Michel), en 2000. L'année suivante, il est nommé Grand Prix du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême, et assure donc la présidence du festival en 2002.
En 2005, il retrouve Jean-Marc Rochette pour « Cour royale » (Albin Michel). En 2009, il revient sur l'expérience de « L'Amour propre », avec « Blessure d'amour-propre » (Dargaud). Au lieu d'offrir à ses lecteurs la suite qu'ils attendent depuis vingt-six ans, il leur propose de découvrir Martin Veyron, auteur vieillissant d'une bande dessinée érotique à succès...
En 2011, il imagine « Marivaudeville de jour » (Dargaud) ; la seconde partie, « Marivaudevilles de nuit » (Dargaud) paraît l'année suivante.
En 2016, il surprend en adaptant le magnifique « Ce qu'il faut de terre à l'homme », une nouvelle de Léon Tolstoï. Cet album reçoit le prix spécial du jury du festival d'Angoulême en 2017.
Et, c'est toujours chez Dargaud que paraît aujourd'hui une nouvelle illustration d'un travers de l'homme ; «Érostrate » est une véritable figure de la gloire vaine. À 74 ans, Martin Veyron s'étonne d'être encore content de dessiner des bonshommes.