Enchaîné pendant de nombreuses années dans une cave obscure, nourri avec des têtes de poissons et exploité par un tyran aux cheveux roses du nom de Maliki pour dessiner des petits chats trop mignons, Souillon a finalement trouvé un moyen de s’enfuir de la blogosphère en creusant pendant 10 ans un tunnel avec son critérium.
Fort de sa liberté retrouvée, il se cache dans la forêt de Brocéliande et décide de faire tout ce qui lui passe par la tête, à commencer par boire un whisky, et entamer un projet qu’il mûrit depuis des années dans un petit coin de sa tête où subsiste encore le libre arbitre.
Moitié autobiographique, moitié… ben autobiographique aussi, parce qu’il ne sait faire que ça, Hello Fucktopia, qu’il définit comme une « comédie dramatique », est l’occasion pour lui de s’exprimer sans contraintes et de s’essayer à une narration plus longue et à un trait plus sombre.
Depuis, Souillon a été rattrapé par sa maîtresse Maliki qui, dans sa grande bonté, a décidé de lui laisser un peu de latitude pour réaliser son projet, à condition qu’il continue à travailler pour elle. Au bout d’un certain temps, il paraît qu’on s’attache à son bourreau, et cela semble se vérifier avec cet étrange duo.