Biographie de l'auteur Fabien Vehlmann
Ce Savoyard (comme F'murr, qu'il admire) avait deux passions, enfant : les jouets et la BD. Ce qui l'a tout naturellement mené à l'Ecole Supérieur de Commerce, de Nantes : "L'idée, c'était d'étudier les jeux et les jouets sous l'angle du marketing. Mêler le sérieux et le fun, à la manière de la cuisine chinoise : aigre-douce."
1995. Objecteur de conscience, Fabien se découvre du temps libre. Du temps pour se souvenir d'un autre amour de jeunesse : la bande dessinée. "Mes parents étaient abonnés à "Spirou". En feuilletant un numéro, j'y ai découvert un concours pour scénaristes. Comme tous les scénaristes en herbe, j'ai d'abord rêvé de dessiner avant de m'apercevoir que, du texte et du dessin, c'était dans le second que je me ridiculisais le mieux..."
Il ne participera pas au concours, car les quatre pages demandées deviendront vingt. Ce sera sa porte d'entrée chez "Spirou" et "Mickey". "J'aimerais être le fils illégitime de Goscinny, pour son humour et son sens du rythme, et de Pierre Christin, pour l'intelligence de ses scénarios. Mais je reste aussi plein d'admiration pour le Van Hamme de "Thorgal", Tome de "Soda" et beaucoup d'autres. J'appartiens à une génération poly-influencée : BD, cinéma, littérature."
Le livre qui l'a marqué dans sa jeunesse : "Le Chien des Baskerville", de Conan Doyle. "Mais je devrais citer aussi Gaston Leroux, que j'ai découvert avant le choc des auteurs de science-fiction : Ray Bradbury, Fredric Brown, Fritz Leiber. Et je n'oublie pas, au cinéma, "Blade Runner", "Brazil". Et les Japonais : "Akira", plus les tentatives graphiques et narratives qui continuent de foisonner dans ce pays. Vous avez déjà vu "Cowboy Bebop ? Génial !"
Après "Green Manor", il y aura aussi "Samedi et Dimanche", avec Gwen, et "Le Marquis d'Anaon", avec Mathieu Bonhomme.
Pour "Des lendemains sans nuage", Fabien a reçu au Festival 2002 de Chambéry un "Eléphant d'or" récompensant le meilleur scénario.