Cet été-là avait très mal commencé pour Daniel Bagnold, un jeune anglais de 15 ans. Au lieu d’aller passer ses vacances en Floride avec son père qu’il ne voit jamais, Daniel se retrouve coincé pour tout l’été avec sa mère Sue ; le cauchemar absolu pour cet ado peu habitué à passer des journées entières en tête à tête avec sa progénitrice. Les six semaines de congés vont s’écouler au rythme lent des parties de jeux vidéos, des discussions sans fin de Daniel avec son pote Kyle, et de ses tentatives de monter un groupe de Hard-Rock poétiquement nommé SkullSlayer (massacreur de crânes). Sue, 52 ans et bibliothécaire, est confrontée à la difficulté de communiquer avec son fils amorphe. Elle se remémore ses échecs successifs avec les hommes de sa vie : son père, GI américain retourné aux États-Unis quand elle avait sept ans, son « presque » petit ami du lycée mort dans un accident de mobylette, et son mari qui l’a quittée, la laissant seule avec leur fils encore bébé... Joff Winterhart décompose L’été des Bagnold en une suite de saynètes douces amères, souvent hilarantes, mais parfois empreintes de mélancolie. Il dresse le portrait remarquablement juste d’un ado et d’une mère célibataire, à la fois proches et terriblement embarrassés dans leur rapports.
L'été des Bagnold
Cet été-là avait très mal commencé pour Daniel Bagnold, un jeune anglais de 15 ans. Au lieu d’aller passer ses vacances en Floride avec son père qu’il ne voit jamais, Daniel se retrouve coincé pour tout l’été avec sa mère Sue ; le cauchemar absolu pour cet ado peu habitué à passer des journées entières en tête à tête avec sa progénitrice. Les six semaines de congés vont s’écouler au rythme lent des parties de jeux vidéos, des discussions sans fin de Daniel avec son pote Kyle, et de ses tentatives de monter un groupe de Hard-Rock poétiquement nommé SkullSlayer (massacreur de crânes). Sue, 52 ans et bibliothécaire, est confrontée à la difficulté de communiquer avec son fils amorphe. Elle se remémore ses échecs successifs avec les hommes de sa vie : son père, GI américain retourné aux États-Unis quand elle avait sept ans, son « presque » petit ami du lycée mort dans un accident de mobylette, et son mari qui l’a quittée, la laissant seule avec leur fils encore bébé... Joff Winterhart décompose L’été des Bagnold en une suite de saynètes douces amères, souvent hilarantes, mais parfois empreintes de mélancolie. Il dresse le portrait remarquablement juste d’un ado et d’une mère célibataire, à la fois proches et terriblement embarrassés dans leur rapports.
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