Depuis deux cents ans, le Japon est fermé sur lui-même : personne n’entre et personne ne sort. Seul Nagasaki reste un port acceptant les quelques Chinois et Néerlandais autorisés à commercer sur place. Le 8 juillet 1853, quatre Kurofune, des “bateaux noirs”, crachant la fumée par leurs cheminées à charbon et le feu par leurs bouches à canon, accostent en baie d’Edo (Tokyo). Ils viennent délivrer un message du président des États-Unis d’Amérique au gouvernement du pays du Soleil Levant : une offre d’échanges commerciaux. Rejetée par les Japonais, cette offre sera appuyée par le feu nourri des 63 canons du Commodore Perry… et acceptée le 14 juillet 1853. Un accord empoisonné qui scellera le sort des traditions, et portera le ferment des conflits destructeurs à venir.
Funestes Vaisseaux
Depuis deux cents ans, le Japon est fermé sur lui-même : personne n’entre et personne ne sort. Seul Nagasaki reste un port acceptant les quelques Chinois et Néerlandais autorisés à commercer sur place. Le 8 juillet 1853, quatre Kurofune, des “bateaux noirs”, crachant la fumée par leurs cheminées à charbon et le feu par leurs bouches à canon, accostent en baie d’Edo (Tokyo). Ils viennent délivrer un message du président des États-Unis d’Amérique au gouvernement du pays du Soleil Levant : une offre d’échanges commerciaux. Rejetée par les Japonais, cette offre sera appuyée par le feu nourri des 63 canons du Commodore Perry… et acceptée le 14 juillet 1853. Un accord empoisonné qui scellera le sort des traditions, et portera le ferment des conflits destructeurs à venir.
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