La Neige était sale
109 pages
Tome
La Neige était sale
Résumé de l'éditeur Dargaud Benelux
Frank est le fils de Lotte, tenancière de la maison close que fréquentent les forces d'occupation de cette ville moyenne d'Europe de l'Est jamais nommée, figée dans les pénuries, le froid et la...
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Georges Simenon nous emmène dans un monde dystopique évoquant un pays d’Europe de l’Est au milieu du XXe siècle. Une ville couverte d’une neige sale et froide, occupée par une armée étrangère.
Frank Friedmaier est encore un jeune homme et déjà un sale type. Il vit chez sa mère, tenancière de bordel et fréquente les truands du bar du coin. Sans qu’on puisse l’expliquer, il se comporte de façon déterminée vers un sombre avenir sans se soucier des conséquences de ses actes. Comme le chat blessé...
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Peut-on compatir au sort d'un héros nihiliste ? Un jeune affamé d'émotions, qui ne se soucie de rien, ne respecte rien et n'a aucune morale, peut-il commettre tous les méfaits possibles et imaginables, puis se racheter à la fin ? C'est l'idée centrale du "roman existentiel" le plus audacieux de Simenon, publié en 1948 et écrit en trois semaines fiévreux après le choc émotionnel que Simenon a ressenti à la mort de son frère. (Lequel était plus ou moins le "Frank Friedmaier" réel.)...
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J’étais passée à côté de la première adaptation en BD des “romans durs” de Georges Simenon, mais la superbe couverture de La neige était sale m’a tapé dans l’œil.
Dans un pays et à une époque indéterminée, mais qu’on pourrait facilement imaginer être la France sous l’Occupation, nous avons là Franck, jeune adulte qui vivote, profitant du confort et de la sécurité que sa mère, tenancière de maison close ayant certaines accointances avec le pouvoir, lui offre. Un Franck qui s’ennuie et qui dans...
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Un roman graphique inspiré du roman de Georges Simenon. Très sombre avec une pointe de mystère car certains points sont volontairement occultés. On assiste à la déchéance de Frank, un homme vivant dans l’Europe de l’Est, au temps de l’occupation.
L’ambiance est tout bonnement incroyablement immersive grâce à un dessin épuré parfois naïf, et une couleur terne. On a froid rien qu’on lisant les pages.
J’y ai trouvé un petit côté « Enki bilal » dans le style graphique.
La narration est très...
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