Cher fan de Star Wars, c’est à toi que je m’adresse. Toi, oui, toi, qui viens de passer de pénibles moments suite au rachat de ta saga préférée par le géant aux grandes oreilles. Tu as redouté le pire. La sueur perlant de ton front, tu imaginais déjà Leia affublée d’un sourire niais et d’une atroce robe à pois. Dark Vador parlant d’une voix de canard enrhumé. L’Armée des Clones remplacée par les Castors Juniors, et la Force, par des arcs-en-ciel pailletés. Le tout entrecoupé de chansons mielleuses sur les rêves bleus ou le cycle de la vie. Pis encore, tu te demandais si Jar Jar Binks ne serait pas, au final, le personnage le plus consistant du futur opus. Bref, ta main moite laissait échapper ton précieux sabre laser officiel déniché lors d’un Comic-Con. Mais, sauf ton respect, tu t’es fait avoir, Ô Grand Fan ! Tu n’as pas vu venir le vrai danger. Car, pendant que Balou auditionnait pour le rôle de Chewbacca, quelque chose de terrible se tramait en coulisse. Un ouvrage maléfique prenait forme, page après page, s’apprêtant à anéantir ce qu’il restait de la dignité de Maître Yoda, Han Solo et consorts. Aujourd’hui, tu as une mission. Tu dois sauver la galaxie. Il te faut, quoi qu’il en coûte, résister à la curiosité de feuilleter cet obscur objet... Tu risquerais d’adorer...

Puisqu’on ne change pas une équipe qui gagne, on prend les mêmes et on recommence. Thierry Vivien, cet auteur décalé, remet en scènes ses personnages fétiches dans des gags plus ou moins liés à l’actualité ou tout simplement à son humour du jour. Si la princesse Leïa se retrouve plus souvent qu’elle ne le voudrait au centre des jeux pervers de ses compagnons, Dark Vador a toujours autant de mal à magner son sabre laser, revisitant la mythique scène du coupage de main de Luc Skywalker mais d’une manière différente à chaque fois…

Puisqu’on ne change pas une équipe qui gagne, on prend les mêmes et on recommence. Thierry Vivien, cet auteur décalé, remet en scènes ses personnages fétiches dans des gags plus ou moins liés à l’actualité ou tout simplement à son humour du jour. Si la princesse Leïa se retrouve plus souvent qu’elle ne le voudrait au centre des jeux pervers de ses compagnons, Dark Vador a toujours autant de mal à magner son sabre laser, revisitant la mythique scène du coupage de main de Luc Skywalker mais d’une manière différente à chaque fois…

Issu de la crise mondiale dont il constitue un palpitant témoignage, cet illustré dresse un portrait sans concession des sociétés extraterrestres fondamentales de notre culture contemporaine. Il contient beaucoup de gluten, parce que les conneries, ça va bien deux minutes.

Histoires parodiques de la série Star Wars, issues du Yodablog.