L’inspirateur de l’EuropeFils d'un négociant de cognac, homme au physique classique, discret et toujours bien mis, orateur sans grand charisme n’ayant jamais envisagé de mandat électif, Jean Monnet est l’un de ces personnages qui transcendent leur image par leur intelligence et leur énergie. Animé d’une vision de paix et d’union, sa facilité à s’adapter à tous ses interlocuteurs qu’ils s’appellent Clemenceau, Churchill ou Roosevelt, son affabilité et son don de persuasion, firent de lui un artisan majeur de l’une des plus importantes réalisations du XXe siècle : la construction d’une Europe unie. Depuis son rôle de coordonnateur des ressources de guerre franco-britanniques pendant la Première Guerre mondiale, jusqu’à la création de la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA) en 1952, il a porté de sa conviction inébranlable l’idée d’une Europe de la paix. Son génie fut de bâtir des interdépendances entre les peuples, pour pérenniser leurs liens en solidarités solides et stables dans le temps.Marie Bardiaux-Vaïente et Sergio Gerasi, avec le soutien de l’historien et académicien Eric Roussel, s’attachent à rendre le parcours étonnant de ce visionnaire, qui ne cherchait pas la lumière mais l’efficacité au service du bien commun, persuadé que « ces affaires européennes dont il s’occupe » sont indispensables à la paix, au développement, et à la prospérité du continent.
Jean Monnet
L’inspirateur de l’EuropeFils d'un négociant de cognac, homme au physique classique, discret et toujours bien mis, orateur sans grand charisme n’ayant jamais envisagé de mandat électif, Jean Monnet est l’un de ces personnages qui transcendent leur image par leur intelligence et leur énergie. Animé d’une vision de paix et d’union, sa facilité à s’adapter à tous ses interlocuteurs qu’ils s’appellent Clemenceau, Churchill ou Roosevelt, son affabilité et son don de persuasion, firent de lui un artisan majeur de l’une des plus importantes réalisations du XXe siècle : la construction d’une Europe unie. Depuis son rôle de coordonnateur des ressources de guerre franco-britanniques pendant la Première Guerre mondiale, jusqu’à la création de la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA) en 1952, il a porté de sa conviction inébranlable l’idée d’une Europe de la paix. Son génie fut de bâtir des interdépendances entre les peuples, pour pérenniser leurs liens en solidarités solides et stables dans le temps.Marie Bardiaux-Vaïente et Sergio Gerasi, avec le soutien de l’historien et académicien Eric Roussel, s’attachent à rendre le parcours étonnant de ce visionnaire, qui ne cherchait pas la lumière mais l’efficacité au service du bien commun, persuadé que « ces affaires européennes dont il s’occupe » sont indispensables à la paix, au développement, et à la prospérité du continent.
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