Résumé

La Bataille de France vue à travers les yeux d'un jeune pilote au sein de la fameuse escadrille de chasse « Les Diables Rouges », du début du conflit jusqu'à l'armistice du 22 juin 1940. 10 mai 1940 : fin de la « drôle de guerre » et déclenchement brutal de la Blitzkrieg sur la France. Etienne de Tournemire est un jeune lieutenant tout juste breveté qui vient d'intégrer son escadrille les « Diables Rouges ». Contre toute attente, les blindés allemands ont réussi à traverser le massif des Ardennes, réputé pourtant infranchissable. Les Panzer, soutenus par l'aviation, poursuivent leur attaque éclair et menacent de traverser la Meuse à hauteur de Sedan. C'est la bataille décisive. Si les Allemands remportent Sedan, il remportent la France ! Etienne de Tournemire et ses camarades se retrouvent au coeur du combat. Aux commandes de leur chasseur Curtiss surclassés en performance et en nombre par les appareils ennemis, ils vont tenter d'inverser le cours du destin. Alertes, patrouilles et accrochages en plein ciel se succèdent à un rythme infernal durant quatre jours d'un intense combat. Ces quatre jours décisifs que l'Histoire nommera « l'enfer de Sedan ».

Trier par : Ancien

T1 Ciel de Guerre

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La Bataille de France vue à travers les yeux d'un jeune pilote au sein de la fameuse escadrille de chasse « Les Diables Rouges », du début du conflit jusqu'à l'armistice du 22 juin 1940. 10 mai 1940 : fin de la « drôle de guerre » et déclenchement brutal de la Blitzkrieg sur la France. Etienne de Tournemire est un jeune lieutenant tout juste breveté qui vient d'intégrer son escadrille les « Diables Rouges ». Contre toute attente, les blindés allemands ont réussi à traverser le massif des Ardennes, réputé pourtant infranchissable. Les Panzer, soutenus par l'aviation, poursuivent leur attaque éclair et menacent de traverser la Meuse à hauteur de Sedan. C'est la bataille décisive. Si les Allemands remportent Sedan, il remportent la France ! Etienne de Tournemire et ses camarades se retrouvent au coeur du combat. Aux commandes de leur chasseur Curtiss surclassés en performance et en nombre par les appareils ennemis, ils vont tenter d'inverser le cours du destin. Alertes, patrouilles et accrochages en plein ciel se succèdent à un rythme infernal durant quatre jours d'un intense combat. Ces quatre jours décisifs que l'Histoire nommera « l'enfer de Sedan ».

T2 Ciel de Guerre

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A partir de juin 40 tout se précipite, et la France s'enfonce chaque jour davantage dans la défaite. L'escadrille des « Diables Rouges », unité de première ligne, subit de plein fouet les coups de boutoir de l'ennemi et enregistre de nombreuses pertes. Retraites et replis précipités se succèdent à un rythme infernal jusqu'aux abords de la Loire où Etienne de Tournemire et son coéquipier André Marceau livrent leur derniers combats avant de rallier l'Afrique du Nord. L'armistice les surprend tous les deux sur leur terrain d'Alger et met un terme brutal à leur désir de revanche. A présent chacun va devoir faire son choix : voler sous les couleurs de Vichy ou s'engager dans les Force Françaises Libres. Un événement majeur va précipiter leur destin : le drame de Mers el Kebir qui voit la flotte française bombardée par les Anglais. L'engagement des pilotes français contre leurs alliés d'hier n'est que le prémisse d'un affrontement plus cruel encore : le duel fratricide entre deux anciens compagnons d'armes.

T3 Ciel de Guerre

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Aujourd'hui sous les feux de l'actualité, la Syrie éprouva également en mai-juin 1941 la douleur d'un conflit particulièrement brutal qui opposèrent Français et... Français ! Duels à 5.000 m ou mitraillages au ras du sol, une lutte sans merci s'engage entre Gaullistes et Vichystes. Point d'orgue de cette rivalité fratricide : l'affrontement en plein ciel de deux anciens équipiers, André Marceau volant sous cocardes anglaises et Etienne de Tournemire resté fidèle au régime de Vichy. Si le combat tourne à l'avantage de ce dernier, c'est pourtant Marceau qui aura le dernier mot. Le 12 juillet 41 l'armée du levant capitule et signe un armistice, mettant un terme à la « campagne du Levant ». Les Gaullistes, magnanimes, invitent leurs anciens adversaires à les rejoindre pour faire cause commune contre l'Afrika Korps du général Rommel qui menace Tobrouk. Mais la plupart déclinent l'offre et préfèrent embarquer pour la Métropole. De Tournemire, le coeur rempli d'amertume, fait également partie du voyage. Pour lui, la guerre est terminée... jusqu'à un certain jour de novembre 42, prélude au débarquement anglo-américain en Afrique du nord. Nom de code : « Opération Torch ».

T4 Ciel de Guerre

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A l'aube du 8 novembre 1942, les Anglos-Américains investissent les côtes d'Afrique du nord défendues par les forces vichystes : c'est l'Opération Torch. Etienne de Tournemire, aux commandes de son escadrille va vivre trois jours de combats intenses contre les Spitfire et Hurricane britanniques avant qu'un cessez-feu ne vienne y mettre un terme, au grand soulagement des deux parties. Le général de Gaulle invite alors ses anciens adversaires à rejoindre ses rangs, « 200 aviateurs sous notre uniforme seront plus utiles à la France que 2 000 sous l'uniforme anglais ». Cette volonté de « réconciliation nationale » obéit surtout à un calcul politique : imposer la France Libre au sein de la coalition alliée. A cet effet, une nouvelle organisation tactique de l'armée de l'Air sous commandement français, mais relevant des autorités américaines, voit rapidement le jour. Ainsi, l'escadrille des Diables rouges, dissoute en août 1940, est reformée à Casablanca le 22 mars 1943. C'est notre ami Marceau qui en prend les rênes. Celui-ci est également chargé d'une mission plus délicate : compléter son unité avec des éléments ayant appartenu au « camp d'en face ». La présence de ces anciens pilotes renégats est très diversement appréciée des résistants de la première heure, la « fusion morale » invoquée par de Gaulle étant loin de faire l'unanimité. Pourtant, en dépit de l'hostilité manifeste de ses coreligionnaires, Etienne de Tournemire parvient à intégrer les Diables rouges. La boucle est bouclée, comme en mai 40, pendant la campagne de France, les deux anciens frères d'armes, Marceau et de Tournemire, volent de nouveau sous le même emblème, ce fameux diable frappé sur la carlingue de leurs Curtiss. Ce Diable rouge auquel Etienne de Tournemire doit désormais rendre des comptes.

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