Résumé

La suite de la réédition de la série-culte de Lob et Pichard De 1967 à 1985, le scénariste Jacques Lob et le dessinateur Georges Pichard s'associèrent pour raconter les tribulations d'une héroïne qui marqua les esprits : Blanche Épiphanie. À l'origine, les auteurs voulurent parodier la forme du roman populaire qui fit florès à la fin du XIXe siècle. La pauvre et naïve Blanche évoluait ainsi dans un monde injuste en butte aux sollicitations de vilains personnages, tels que l'ignoble et lubrique banquier Adolphus. Huit aventures virent le jour, certaines publiées en albums chez différents éditeurs, d'autres –; trois d'entre-elles –; seulement connues des lecteurs de France-Soir . Avec ce volume 3, regroupant les cinquième et sixième aventures de Blanche Épiphanie , notre héroïne conclut son escapade en Amérique du Nord, traversant les États-Unis d'est en ouest pour atteindre San Francisco à la veille du séisme d'avril 1906, qui fit d'innombrables victimes. Notre " pauvre enfant " est désormais une jeune femme enceinte, qui a perdu la mémoire et suit avec un amour aussi naïf qu'innocent son magicien napolitain, Giuseppe Balzamore, dans son laborieux périple... L'homme est toujours aussi manipulateur : il se produit dans d'infâmes saloons du Far West de la Belle Époque, devient joueur de poker, vivote dans une roulotte de pacotille et séduit une autre femme, Zéna, entraîneuse professionnelle de son état. Mais cette homérique saga ne serait plus la même sans les personnages qui poursuivent assidûment l'orpheline parisienne. Sans trop dévoiler l'intrigue, nous pouvons cependant vous dire que l'ignoble Adolphus a été contraint de regagner la France et que Moréna, sa compagne lascive, l'a abandonné pour un richissime Américain. Quant à notre super héros typiquement franchouillard en collant et en vélocipède, l'ineffable Défendar, eh bien sachez qu'il devient tout simplement dans ce cycle états-unien le Black Rider, c'est-à-dire l'équivalent d'un Zorro local. Ajoutons pour conclure que, à l'instar des volumes précédents, ce livre offre un dossier final qui éclaire l'époque de sa publication et met en lumière la série comme les auteurs.

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T3 Blanche Epiphanie. Intégrale tome 3

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La suite de la réédition de la série-culte de Lob et Pichard De 1967 à 1985, le scénariste Jacques Lob et le dessinateur Georges Pichard s'associèrent pour raconter les tribulations d'une héroïne qui marqua les esprits : Blanche Épiphanie. À l'origine, les auteurs voulurent parodier la forme du roman populaire qui fit florès à la fin du XIXe siècle. La pauvre et naïve Blanche évoluait ainsi dans un monde injuste en butte aux sollicitations de vilains personnages, tels que l'ignoble et lubrique banquier Adolphus. Huit aventures virent le jour, certaines publiées en albums chez différents éditeurs, d'autres –; trois d'entre-elles –; seulement connues des lecteurs de France-Soir . Avec ce volume 3, regroupant les cinquième et sixième aventures de Blanche Épiphanie , notre héroïne conclut son escapade en Amérique du Nord, traversant les États-Unis d'est en ouest pour atteindre San Francisco à la veille du séisme d'avril 1906, qui fit d'innombrables victimes. Notre " pauvre enfant " est désormais une jeune femme enceinte, qui a perdu la mémoire et suit avec un amour aussi naïf qu'innocent son magicien napolitain, Giuseppe Balzamore, dans son laborieux périple... L'homme est toujours aussi manipulateur : il se produit dans d'infâmes saloons du Far West de la Belle Époque, devient joueur de poker, vivote dans une roulotte de pacotille et séduit une autre femme, Zéna, entraîneuse professionnelle de son état. Mais cette homérique saga ne serait plus la même sans les personnages qui poursuivent assidûment l'orpheline parisienne. Sans trop dévoiler l'intrigue, nous pouvons cependant vous dire que l'ignoble Adolphus a été contraint de regagner la France et que Moréna, sa compagne lascive, l'a abandonné pour un richissime Américain. Quant à notre super héros typiquement franchouillard en collant et en vélocipède, l'ineffable Défendar, eh bien sachez qu'il devient tout simplement dans ce cycle états-unien le Black Rider, c'est-à-dire l'équivalent d'un Zorro local. Ajoutons pour conclure que, à l'instar des volumes précédents, ce livre offre un dossier final qui éclaire l'époque de sa publication et met en lumière la série comme les auteurs.

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