Georges Simenon naît en 1905. Il passe son enfance à Liège au sein d’une famille désunie, où sa mère règne en despote. Elle rêve d’un meilleur statut social alors que son père se trouve bien dans sa petite vie et son grand fauteuil. Il fait preuve très tôt de fortes capacités intellectuelles à l'école mais décide d'abandonner ses études à l'âge de quinze ans. C’est en passant devant l’imposant siège de la Gazette de Liège, qu’il tente sa chance. Il rencontre le directeur et lui annonce tout de go qu’il veut être reporter, épaté par son culot, il lui attribue un chronique local, dont font partie les faits divers. Georges n’a que 16 ans, et pas la moindre expérience ni le moindre diplôme mais il apprend rapidement et devient vite indispensable. Fasciné par les femmes, il fait très souvent appel aux services des professionnelles, puis il rencontre une fille drôle, maligne et cultivée, Tigy qui deviendra son épouse. Ambitieux, il se rend à Paris et côtoie le milieu littéraire, qui lui donne la passion de l'écriture. Dès lors, à partir de 1924, il se lance dans la rédaction d'une multitude de romans populaires paraissant sous divers pseudonymes. Le couple va rencontrer Henriette Liberge, rebaptisée Boule, qui les suivra des décennies à la fois amante, bonne à tout faire et conseillère. Octobre 1925, « la revue nègre » défraye la chronique, sa vedette ; Joséphine Baker. Ils vivront une passion dévorante, mais Simenon, bouffi d’orgueil ne supporte pas que Joséphine lui vole la vedette ! Fatigué de Paris, il propose bien des années plus tard de prendre le large et d’acheter un bateau. A bord de l’Ostrogoth, en compagnie de Tygy, Boule et d’Olaf le chien il vont naviguer sur les canaux. Sur un chemin de halage une silhouette vient vers lui en contre-jour : Coiffé d’un feutre, vêtu d’une gabardine, une bouffarde coincée entre les dents. L’inconnu se présente ; Jules Maigret, commissaire à la police judiciaire. « Mon personnage, Le personnage providentiel, je l’ai … » Entre 1932 et 33, Simenon publie 17 Maigret, traduits et même pour certains adaptés au cinéma. Georges Simenon entre dans l’ère de la fortune et de la gloire.
Simenon - Le roman d'une vie
Georges Simenon naît en 1905. Il passe son enfance à Liège au sein d’une famille désunie, où sa mère règne en despote. Elle rêve d’un meilleur statut social alors que son père se trouve bien dans sa petite vie et son grand fauteuil. Il fait preuve très tôt de fortes capacités intellectuelles à l'école mais décide d'abandonner ses études à l'âge de quinze ans. C’est en passant devant l’imposant siège de la Gazette de Liège, qu’il tente sa chance. Il rencontre le directeur et lui annonce tout de go qu’il veut être reporter, épaté par son culot, il lui attribue un chronique local, dont font partie les faits divers. Georges n’a que 16 ans, et pas la moindre expérience ni le moindre diplôme mais il apprend rapidement et devient vite indispensable. Fasciné par les femmes, il fait très souvent appel aux services des professionnelles, puis il rencontre une fille drôle, maligne et cultivée, Tigy qui deviendra son épouse. Ambitieux, il se rend à Paris et côtoie le milieu littéraire, qui lui donne la passion de l'écriture. Dès lors, à partir de 1924, il se lance dans la rédaction d'une multitude de romans populaires paraissant sous divers pseudonymes. Le couple va rencontrer Henriette Liberge, rebaptisée Boule, qui les suivra des décennies à la fois amante, bonne à tout faire et conseillère. Octobre 1925, « la revue nègre » défraye la chronique, sa vedette ; Joséphine Baker. Ils vivront une passion dévorante, mais Simenon, bouffi d’orgueil ne supporte pas que Joséphine lui vole la vedette ! Fatigué de Paris, il propose bien des années plus tard de prendre le large et d’acheter un bateau. A bord de l’Ostrogoth, en compagnie de Tygy, Boule et d’Olaf le chien il vont naviguer sur les canaux. Sur un chemin de halage une silhouette vient vers lui en contre-jour : Coiffé d’un feutre, vêtu d’une gabardine, une bouffarde coincée entre les dents. L’inconnu se présente ; Jules Maigret, commissaire à la police judiciaire. « Mon personnage, Le personnage providentiel, je l’ai … » Entre 1932 et 33, Simenon publie 17 Maigret, traduits et même pour certains adaptés au cinéma. Georges Simenon entre dans l’ère de la fortune et de la gloire.
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