"Jun Jung-sik errait dans les rues de Séoul quand un policier l’a pris par la main pour l’emmener au Holt, un orphelinat américain. Il avait alors 5 ans. Quelques photos, un rapport d’orphelinat… Ses souvenirs tiennent à un fil. Mais les questions le taraudent. 2007 : Jung décide de remuer les souvenirs ou les fantasmes de sa vie, en tout cas d’en finir avec une certaine période teintée de l’incertitude qui ronge. Il se raconte dans ce récit terriblement intime : sa survie en Corée, sa nouvelle famille belge. Une adoption pas toujours très réussie, contrairement à d’autres gamins. Mais cette histoire est la sienne : il a grandi avec, s’est construit avec, jours après jours, vaille que vaille. Les fous rires, les drames, le quotidien, les bêtises de gosses et les questions sans réponses… Sans aucune réponse ? ".
T1 Couleur de peau : miel
"Jun Jung-sik errait dans les rues de Séoul quand un policier l’a pris par la main pour l’emmener au Holt, un orphelinat américain. Il avait alors 5 ans. Quelques photos, un rapport d’orphelinat… Ses souvenirs tiennent à un fil. Mais les questions le taraudent. 2007 : Jung décide de remuer les souvenirs ou les fantasmes de sa vie, en tout cas d’en finir avec une certaine période teintée de l’incertitude qui ronge. Il se raconte dans ce récit terriblement intime : sa survie en Corée, sa nouvelle famille belge. Une adoption pas toujours très réussie, contrairement à d’autres gamins. Mais cette histoire est la sienne : il a grandi avec, s’est construit avec, jours après jours, vaille que vaille. Les fous rires, les drames, le quotidien, les bêtises de gosses et les questions sans réponses… Sans aucune réponse ? ".
T1 Couleur de peau : miel
La série est une introspection chargée d'émotions que mène l'auteur sur son histoire. Il lève le voile sur l'adoption du point de vue, chose rare, de l'enfant adopté. Il contribue à libérer la parole des enfants, des familles d'adoption, parfois des parents biologiques. C'est à une exploration fine de la notion de « famille », que Jung nous invite.
T2 Couleur de peau : miel
"À 14 ans, Jung aborde la difficile période de l’adolescence, l’âge où certains rejettent leur famille pour mieux trouver leur personnalité. Comme Jung est du genre radical, son rejet sera intense ! Ce sera toutefois pour mieux découvrir les autres : les amis, dont certains sont des coréens adoptés aussi. Et puis les filles : Jung a un certain succès auprès d’elles et lui leur porte un intérêt prononcé. Enfin, se libère en lui une véritable passion pour le dessin... Mais en même temps que l’enfant devient jeune homme grandit une sorte de désespoir. Ce désespoir, tous les enfants adoptés de son entourage semblent l’expérimenter, et pour certains, il sera même fatal. Au combat pour trouver une place dans un environnement familial succède celui de s’accepter tel qu’il est. Il le mènera au seuil de sa vie d’homme.".
T3 Couleur de peau : miel
Jung clôt ce voyage intérieur par l'évocation de ses années de jeunesse, étudiant à l'Institut Saint-Luc, amateur de jolies filles et de dessins. Il évoque aussi ce récent voyage en Corée effectué en 2011 pour le tournage de l'adaptation audiovisuelle de la série. Soulagement, sentiment d'appartenance retrouvé ou acculturation définitive ? Ses sentiments sont complexes et troublants. Et son récit toujours bourré d'humour et d'émotions. Démarche autobiographique peu commune entamée en 2007, Couleur de peau : miel a déjà reçu un accueil sans précédent tant le témoignage est authentique et universel. Le courrier des lecteurs demeure abondant et bouleversant. L'adaptation cinéma a été présentée depuis le Japon jusqu'aux Émirats arabes unis, du Canada à l'Australie, et maintes fois récompensées. Jung a touché un point auquel nous sommes tous sensibles : nos racines. Savoir les situer, sur cette terre de mondialisation et de revendications nationalistes est peut-être une nécessité.
T4 Couleur de peau : miel
Depuis sa redécouverte de la Corée en 2008, de nombreuses surprises n'ont cessées de se révéler à Jung-Sik Jun, l'interrogeant toujours plus profondément sur ses origines culturelles. Le dernier voyage que Jung a effectué en Corée le confronte à une famille qui voit en lui leur fils perdu depuis 40 ans. Faut-il faire un test ADN ? Et si la réponse était positive ? Comment ont-ils perdu cet enfant ? Quid de sa famille en Belgique, qui l'a chéri et élevé ?! Partagé entre Europe et Asie, entre le souvenir de ce qui a été et tout ce qui aurait pu être, Jung tente de définir son métissage.
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