Il s’appelle Blacksad. John Blacksad. Il est détective privé dans l’Amérique des années 1950. Comme tout « privé » qui se respecte, il porte un trench-coat, il a perdu ses illusions sur la société et il gagne - mal - sa vie en enquêtant sur les turpitudes de la grande ville. Ah, si, il a quelque chose de différent par rapport à ses confrères. C’est un chat. Normal : Blacksad est une série animalière...
Quand le premier album est sorti, en 2000, le lecteur a eu l’impression de recevoir un uppercut en pleine face. La faute au graphisme de Juanjo Guarnido, sans doute. Il faut dire que le gaillard pratique un dessin à vous couper le souffle par sa puissance, sa beauté formelle et ses angles de vue saisissants de réalisme. Rien d’étonnant quand on sait que Guarnido, avant de se consacrer à la bande dessinée, a longtemps travaillé dans l’animation pour le compte des studios Walt Disney. Le titre n’était pas mal non plus : Quelque part entre les ombres. Mystérieux et lyrique à souhait, à la fois engageant et inquiétant. Bref, parfait pour un roman noir, fût-il en bande dessinée. Et cette couverture, avec le visage de Blacksad en gros plan, le regard perçant et la cigarette aux lèvres... Pour sûr, on n’avait pas envie d’être un méchant tombé dans les griffes de John Blacksad ! Mais on avait bougrement envie de faire un bout de chemin en compagnie du personnage...
Hommage au polar
Depuis, quatre albums ont suivi. Juanjo Guarnido et Juan Díaz Canales, le scénariste, prennent leur temps, comme leur héros lorsqu’il mène son enquête. Ils auraient pu se contenter de creuser le même sillon, de jouer avec les clichés du genre policier, d’installer le lecteur dans des ambiances familières et de lui servir le même album à chaque fois. Mais ce n’est pas le genre de la maison. Dans Arctic-Nation, Blacksad trouve sur sa route de vilaines bestioles qui croient à la suprématie des animaux à poils blancs. Âme rouge évoque l’Amérique du maccarthysme. Avec L’enfer, le silence, John plonge encore plus profondément dans la noirceur de l’âme humaine. Dans Amarillo, le dernier album paru, John Blacksad, fatigué de jouer au détective, sillonne l’Amérique de la Beat Generation, entraînant ses lecteurs dans un road movie de papier à la rencontre de personnages qui rappellent Jack Kerouac et Allen Ginsberg. Hommage à la grande tradition du polar, cette série humaniste – si l’on peut dire, s’agissant d’une saga animalière ! – confirme qu’en bande dessinée comme ailleurs, les animaux sont encore ce qu’il y a de mieux pour mettre en scène les humains, leurs bassesses et leur grandeur...
T1 Cédric Best Of
Vive le vent, vive le vent, vive le vent d'hiver...En cette période de fin d'année, vous rêvez de neige, de chocolat chaud et de raclette ? Eh bien, pour vous mettre dans l'ambiance, retrouvez Cédric, Pépé, Chen, Christian et tous les copains sous la neige dans les meilleurs gags d'hiver de « Cédric » !
T4 Cédric Best Of
Dans le petit monde de Cédric, les animaux occupent une place à part entière : auxiliaires involontaires des blagues qu'imaginent Cédric et ses copains, ils sont aussi les témoins muets, et parfois goguenards, des gaffes de notre héros. Un recueil tendrement vachard, qui offre une sélection des meilleurs gags de Cédric avec les animaux.
T6 Cédric Best Of
Trois générations sous le même toit, quelle joie ! Mais attention, ça peut aussi provoquer pas mal de dégâts ! Qu'il s'agisse d'une brouille entre Cédric et Pépé, aussi mauvais perdants l'un que l'autre, ou d'une dispute entre papa, le "marchand de carpettes", et Pépé, le "poseur de rails", maman sert toujours de tampon. Mais quand c'est elle qui s'énerve, tous aux abris ! Dans ce recueil plein de tendresse et d'humour, Laudec et Cauvin nous offrent leurs meilleurs gags sur la famille de Cédric, une tranche de rire au quotidien.
T7 Cédric Best Of
L'école, ce n'est pas seulement les interminables heures de cours et les bulletins désastreux, c'est aussi le traditionnel spectacle de fin d'année : un moment que le pépé de Cédric ne manquerait pour rien au monde ! Il faut dire que Cédric a le chic pour faire dérailler sans le faire exprès les spectacles bien sages de Mlle Nelly. Rire et succès garantis... Mais pas exactement comme c'était prévu ! Ce recueil des meilleurs gags de Cédric autour du thème de la fête de l'école nous plonge dans l'esprit espiègle et gentiment impertinent d'une série déjà passée au rang de classique, tout à la fois actuelle et intemporelle.
T9 Cédric Best Of
Sans aucun doute, Pépé est un râleur ! Toutes les occasions sont bonnes pour se livrer à son activité favorite : la télécommande de la télévision qui disparaît comme par hasard lorsqu'il en a besoin, son gendre "vendeur de carpettes" qui lui cherche des poux, et même Cédric qui ne l'épargne pas quand ils jouent ensemble aux cartes. Mauvais perdant et rabat-joie certes, mais jamais avare de conseils ou d'anecdotes du siècle passé et indéfectible soutien dans l'adversité. Tout le monde adore Pépé, surtout son petit-fils. Et ce pépé-là mérite décidément son titre de "Super-Pépé" ! Cette compilation des meilleurs gags de la série Cédric, la petite tête blonde bien connue de Cauvin et Laudec, rend hommage avec humour et nostalgie au personnage du grand-père.
Les amateurs de polars des années 50 ne pourront qu’adorer ce premier album. Tout y est, un détective blasé et véritable aimant à nions, une narration à la première personne et surtout une affaire sordide de meurtre. Pour le bien de son scénario, l’auteur Juan Diaz Canales nous entraîne dans un New York fantasmé. En effet, le bureau de Blacksad, les belles pépés ainsi que la fameuse Buick coupée rouge, sont autant d’hommages aux films... En lire plus