J’adore Lepage, je hais Baudoin. Peut-être que cet ouvrage intimiste, ce journal de voyage au Chili pour faire les portraits des étoiles, me changera-t-il? Non. Lepage reste Lepage, doux, sensible, minutieux et impressionnant, Baudoin reste Baudoin, brutal, chaotique, moche et sincère. J’aimerais bien tomber amoureux des deux, mais ça ne m'arrive pas. Est-ce la faute du livre? Je ne sais pas. C’est probablement moi - ce kaléidoscope qui mélange cases, styles, propos d’histoire et de géographie...
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