Duke est un homme tourmenté. Shérif adjoint d'une petite bourgade, convaincu par la dimension morale de sa mission, il est aussi un tireur d'élite habitué à la violence. Quand un conflit se déclare entre mineurs et propriétaires terriens, Duke doit quitter sa neutralité. Et recourir à ce qu'il connaît le mieux et redoute le plus : ses armes.
T4 Duke
Duke fait tout pour retrouver Clem afin de lui épargner la vengeance du terrible Mullins. Mais comment raisonner son petit frère quand on vient lui annoncer la mort de sa femme ? L'inconstance de Clem entraînera Duke vers de nouveaux dangers, sans même savoir que son amie Peg emprunte elle-même une route plus que périlleuse...
T5 Duke
Peg a été kidnappée par deux brutes au service d'un étrange commanditaire. Duke se lance sur leurs traces. Mais il sait qu'il est lui-même poursuivi par une escouade de soldats. Une poursuite meurtrière commence à travers les contrées sauvages de l'ouest.
T6 Duke
Les cadavres continuent de s'accumuler dans le sillage de Duke, et des cent mille dollars qu'il doit maintenant apporter à King s'il veut sauver Peg. Pour cela, il doit traverser un désert presque aussi impitoyable que ses divers poursuivants : les renégats de l'armée qui veulent s'emparer du magot ; Oakley, qui a juré de venger son fils ; Manolito, son « ange gardien » en service commandé des enfers. Duke survivra-t-il pour tenir ses promesses ? Il en va du salut de son âme damnée...
T7 Duke
De retour en Californie, Duke touche au but : il va enfin pouvoir arracher Peg des griffes de King. Mais à peine a-t-il fait quelques pas en ville qu'il finit derrière les barreaux, où le retrouve Manolito. Le colosse mystique et sanguinaire lui propose un étrange marché : il le sortira de là si Duke reconnaît qu'ils appartiennent à la même espèce de démons. Si Duke veut la fin, il lui faudra accepter les moyens ! Car, au fond, la meilleure arme du diable n'est-elle pas la Vérité... ?
Hermann, grand prix d'Angoulême 2016, nous propose un western de facture classique mais qui reste prenant. Le choix du bleu turquoise, sur les premières planches, peut dérouter. Passé ce début surprenant on est devant du grand Hermann : sa maîtrise de la couleur directe, son sens du cadrage et de la composition des cases...
Une réalisation ciselée qui immerge le lecteur dans l'âpre réalité du Colorado du XlXème... En lire plus